Nous pouvons conclure la première parte du semestre et de tout notre travail académique par la réalisation d'un travail complet : combinant les utilisations créative et analytique de la langue française tout en transcrivant notre exploration de la ville... Ce nouvel environnement que nous cherchons à "découvrir", "rencontrer", "explorer" de façon profonde et personnelle...
Le résultat de ces travaux est particulièrement impressionnant... Tantôt sur le versant spatialisation du texte, tantôt sur le versant écriture poétique...
Bravo à tout le groupe pour cette formidable réalisation !
PROPOSITION DE KELLY :
Combinaison
Chaque jour le marché change parce qu’il développe une nouvelle personnalité qui représente une vie dynamique. Le ciel a toujours un ton de bleu différent et les gens vont au stand juste à côté pour trouver les
fruits de meilleure
qualité. Le
vendeur sait que la présentation sous son auvent rouge doit être plus impressionnante que celle de son voisin.
Les temps
déterminent l’espace.
Les produits
déterminent l’espace.
Les gens
déterminent l’espace.
Les
couleurs déterminent l’espace.
Trouvez votre
propre mélange des expériences.
Reconnaissance de dette
Au marché
Madame Dossier
a oublié
son portefeuille
Elle a hésité
de commencer la journée
sans payer,
ce qui a blessé son orgueil
Le vendeur a expliqué
qu’elle a eu jusqu’à déjeuner
pour repayer
les dettes sur la petite feuille
Il y a une
femme qui marche sur
La Place de
Prêcheurs pour trouver le
Fromage
formidable pour manger
Après le
dîner ce soir mais
Il fait du
soleil et les
Tulipes sont trop
Belles pour
résister qu’
Elle les a
acheté juste
Avant le
ciel s’ouvrit avec
Un petit peu
de pluie.
Incroyable,
les gens du marché se
Lancent en action
Pour
collecter leurs produits et
Laisse-tomber
l’organisation
Et le rythme
d’habitude de qui cet espace
Utilise
chaque journée quand le
Temps est
beau.
Kelly, Analyse :
Pour
ce projet personnel j’ai compté sur les marchés pour m’inspirer. L’espace des
marchés à Aix-en-Provence m’intéresse parce qu’il semble représenter une grande
partie de la vie quotidienne d’un aixois. C’est une partie de ma vie aux
Etats-Unis parce que je vends des cupcakes bios aux marchés en plein air où il
n’y a que certaines personnes qui font vraiment les courses les samedis matins.
Les marchés à Aix représentent un espace dans lequel des centaines de chemins
des gens se croisent, et plus, c’est un endroit de la fraîcheur et le
recyclage.
J’ai
commencé par utiliser les matériaux recyclés pour construire les petits
panneaux. Une partie de la culture française que j’ai observée pendant mes
premières semaines ici, c’est que la
conservation joue un grand rôle pour représenter la manière dont les français
fonctionnent. Ces panneaux représentent l’idée que les marchés à Aix sont leur
propre annonce publicitaire. Les Places à Aix où les marchés sont situés se transforment
juste avant et juste après le marché. La temporalité de ces espaces implique
l’idée qu’ils peuvent être grandement affecté par les éléments qui nous
semblent normaux. La première face de mon projet montre une modification de mes
observations par rapport aux changements que j’ai vu pendant les journées de la
semaine dernière. En général le temps choisit si les gens sont venus nombreux ou pas du tout. Lundi matin il faisait
très beau et tout le monde pensait que le
printemps était revenu.
Les deux ou trois jours après, le vent était si fort et c’était comme si tout le monde avait disparu. Le ciel était
gris, le sol sur la Place Richelme était mouillé, les six ou sept vendeurs qui
n’avaient pas peur de la pluie persévéraient, et les chaises de La Brûlerie
étaient vides. On pourrait dire que le sens de la ville n’était pas si
romantique mais il me fascine toujours. J’ai choisi d’écrire avec les polices
de caractères différentes pour montrer la progression des idées à travers le
poème « Combinaison». Bien que la contrainte soit un peu plus décontractée
que les autres poèmes de mon projet, il fallait que je choisisse les polices
qui s’appellent par un nom qui est relié avec la signification des mots. Par exemple, les quatre lignes évidentes
sont :
Les temps
déterminent l’espace. (La police
s’appelle Mistral)
Les produits
déterminent l’espace. (La police s’appelle Apple Chancery)
Les gens
déterminent l’espace. (La police
s’appelle Bradley Hand)
Les couleurs déterminent l’espace. (La police s’appelle Curlz Black)
L’importance des changements de point
de vue qui se passent en conjonction avec les changements de la ‘mise-en-scène’
d’un espace c’est cette décision qui se passe dans chacun. L’espace autour de
nous, nous touche en même temps que nous l’affectons. Dans le poème « Reconnnaissance
de dette » j’ai choisi de créer une histoire basée sur mon observation
d’une conversation entre une cliente fidèle et un vendeur à la Place de
Prêcheurs. La petite feuille que j’ai faite comme une représentation d’un reçu
a deux contraintes. Je l’ai écrite d’une manière croissante qui reflète la
quantité de chaque produit que j’achèterais moi-même. J’ai considéré aussi
comment les couleurs, dans cette place particulièrement, deviennent
l’arc-en-ciel auquel je pense quand je décris les stands de fruits au marché. L’interaction
entre le vendeur est la femme (qui a oublié son portefeuille) a fait paraître familier
l’espace de ce stand de fruits. Les gens ont changé le rôle d’un espace qui
pourrait paraître comme un grand échange d’argent, mais la bonté et la confiance
entre les deux personnes m’ont montrées que cet espace est capable de produire
plus que du commerce. Le poème que j’ai écrit en conjonction avec la petite
feuille est sou la contrainte de la rime. Le rythme n’est pas le meilleur écrit
que j’ai jamais faite mais on pourrait le voir comme une représentation du
chaos au marché. Bien que j’utilise les poèmes d’une façon créative je voulais
intégrer notre première semaine d’étude de l’espace en dessinant mon propre point de vue. Pour moi, les marchés représentent
la vie quotidienne à Aix-en-Provence est quelques-unes des plus belles choses
que j’ai noté à propos de ce magasin en plein air est le ciel bleu encadré par
les murs jaunes/d’or. C’est l’espace temporaire, vivant, agité, vide,
changeant, gris, bleu, rouge, jaune, frais, quotidien, et plus encore. Les
marchés à Aix sont une combinaison d’espaces qui forment des expériences qui
sont capables de définir cette culture particulière.
PROPOSITION DE DANIELLE :
Lundi
Au-delà
Peu importe qui me voit
Là, où l’horizontal croise l’axe
V
E
R
T
I
C
A
c’est Là le mystère.
Vous ne voyez rien ?
Non, je n’entends pas
l’autoroute.
Au-delà
Regardez, regardez.
La lumière baisse
Le crépuscule arrive.
Venez, regardez, appréciez
Ce spectacle
Au-delà.
Mardi
comme une mère envers son
enfant. Et chaque nuit, elle s'éclaircit
il faut la connaître
d’une
peau différente.
Pour explorer la
terre,
Connaissons-nous
Chaque
nuit je monte. vraiment
cette
Je
monte.
terre ?
Mercredi
Gloire !
La lumière
trempe toutes les surfaces du pays:
des
feuilles, des branches, des chênes, des cyprès.
Couvert
d’un bain d’or, l’espace brille
et rayonne
dans sa gloire.
Les ombres
dansent sur les murs,
Véritables
réflexions
des traces du soleil
qui descend
et
descend
et
descend
Jeudi
L’horizon,
rouge comme le
Sang
coule
derrière des montagnes.
Je lis
l’histoire que cette journée a produit:
Dans le
vent, autour de nous,
Parmi la
poussière des nuages gris,
Un
testament des aventures.
Mais vent,
pourquoi tu cries ?
La journée
a apporté une tragédie ?
Est-ce
qu’une blessure fait couler ce sang,
qui
traverse le ciel et mène vers la nuit ?
Les
derniers rayons de soleil diminuent,
et le rouge
devient un gris foncé.
Comme nous,
la journée termine
dans la
poussière des cendres noirs.
Vendredi
Qu’est-ce
que tu me montres ?
Avec tant
de couleurs qui peignent le ciel
et un vent
soufflant parmi les arbres,
je ressens
cette chaleur.
Malgré le froid de nuit,
je ressens
cette chaleur.
L’espace
autour de moi reflète cette lumière
qui perce
la sensation humaine.
Je regarde,
je ressens, et je comprends.
Ce qu’il y
a devant moi, c’est un
chef
d’oeuvre
incroyablement
riche et multidimensionnel.
Je le vois
et je comprends.
Le descriptif analytique
Danielle
J’aime bien regarder le coucher de soleil le soir. Quand la nuit tombe, l’air et
l’environnement se colorent avec la lumière dorée. Je
trouve ce moment miraculeux un cadeau de beauté
qui nous est propre à chaque fin de journée. Avec ce projet créatif, je voulais utiliser ma
passion pour la lumière de ce beau moment pour explorer comment elle change
l’espace qui m’entoure lorsque je la regarde. Chaque nuit est différente et cela m'intéresse et
m'émerveille tellement. En gardant ce but, j’ai écrit une série de poèmes en
voyant ce “spectacle” fabuleux chaque nuit ; je tente de décrire le changement
des environs avec la lumière toujours changeante.
La méthode de ce projet doit son inspiration à l'écriture de Georges Perec.
J’admire comment cet auteur observait le même espace pendant des années pour arriver vraiment à le
connaître. De plus, j'apprécie le style de ses poèmes et ses observations
incarnent souvent le sujet qu’il décrit.
Par exemple, dans son œuvre Espèces d’espaces il
y inclut une partie intitulée “La page,” qui décrit l’espace de la page en
notant, “le vectorise : de gauche à droite, de
haut en bas.” Cette dernière proposition en fait s'écrit de haut en bas. C’est exactement
cette sorte de mise en abyme que j’ai essayé de transmettre dans mes propres
poèmes. Avec ce style, j’imite Perec qui travaille sur le langage et aussi explore l’espace de la page, ce qui
coïncide avec ses observations de l’espace dans la ville et au-delà.
Plus spécifiquement, j’ai crée une variation du
choix 5 du projet. Donc, j’ai utilisé les verbes donnés, mais pas forcément dans chaque poème. Par exemple, pour le couple de
verbes “marcher et écrire,” je n’ai pas exactement utilisé ces deux verbes ;
pourtant dans le poème Mardi, il existe une forme du verbe
“marcher” (monter), et le verbe “écrire” se présente sous la forme de
l'écriture elle-même du poème. En écrivant ces
poèmes, j’ai appris et je me suis rendue compte de différentes significations de plusieurs mots qui contiennent une nuance comme je viens
de le décrire. D’une façon similaire,
le couple de verbes “lire et lire” m’a obligé à considérer comment je “lis” les environs lorsque le soleil se
couche. J’explore les différentes façons de lire, et en plus, comment lire
l’espace, ce qu’il nous dit, et ce qu’il nous présente. Dans le poème Jeudi,
j’aborde une histoire que je “lis” dans les nuages à la fin de la journée. De
même, le lecteur lit ce que j'écris, donc il ou elle fait partie d’une histoire
qui s’est passée pendant la journée. Il y a donc deux façons dans l'idée de lire dans ce poème : ce que le
narrateur (moi) fait en voyant le coucher de soleil, et ce que le lecteur lit (mon interprétation/écriture). Ainsi, j’introduis
comment les facettes visuelles du coucher de soleil dans cet espace se
traduisent en écriture.
En outre, dans le poème Lundi, j’explore la
subtilité entre les verbes voir et regarder. La légère différence entre ces
deux actions se manifeste dans la notion qu’on peut voir sans vraiment voir,
une idée que Perec soulève souvent dans son écriture. Il faut donc une action
plus active, ce que le verbe “regarder” exprime intrinsèquement, à mon avis. Il
y a un élément du verbe chercher dans l’action de regarder, tandis que le verbe
voir possède les connotations plus passives. Lundi contient aussi des
exemples de mon utilisation de la “géographie” de la page pour exprimer mes
perceptions du coucher de soleil. Comme j'écris que “l’horizontal croise l’axe
vertical,” j’effectue ce phénomène avec les lettres qui s'écrivent
verticalement. D’une même façon, les lettres du verbe “baisse” incarne ma
perception de l’abaissement de la lumière dans la police du texte. Le poème Mercredi
démontre ce style exact car le mot “réflexions” reflète littéralement le mot
“véritables,” et la répétition du mot “descend” assume en fait son propre sens.
Mon poème favori est sans doute celui qui
s’appelle Mardi. Je me suis amusée en écrivant ce poème original parce
que son style est simple mais riche en même temps. Il doit être lu de gauche à
droite comme normale, même malgré le fait qu’on commence
en bas et puis on “monte” les mots, tout comme je
monte la colline pour voir le coucher de soleil. Je trouve que ce poème est aussi riche dans son
exploration de l’espace, même s’il ne décrit pas beaucoup à ce propos. En
posant une question assez suggestive à la fin, j’essaie de mettre en lumière
(sans jeu de mots) comment nous, en tant qu’une société, ne voyons pas ou n'apprécions pas assez
notre environnement remplis de beauté.
Au début, je n’avais pas prévu la difficulté en
travaillant la langue ou le style poétique. Tandis que j'écris souvent de la
poésie en anglais, ce projet était ma première fois en écrivant des poèmes en
français. Cependant cela m’a beaucoup plu de développer
un style unique avec la contrainte d’imiter les mises en abymes de Perec. Je
crois que la plupart de mes poèmes gardent ce style et explorent également
comment l'écriture dérive de l’espace. C’est exactement cette proposition que
je voulais promulguer et transmettre dans l’écriture de ces poèmes.
PROPOSITION DE KELSEY :
Kelsey, Analyse :
Pour ce
devoir créatif, je commence avec une observation que je remarque quand je
marche dans cette ville. Quand je traverse les rues, je trouve que les noms des
rues ne correspondent pas toujours avec ce qu’on peut trouver dans les rues. Je
voulais trouver un lien entre les noms des rues et les endroits qui sont situés
dans une rue.
Ma première observation était
la rue Jules Ferry. Je vais à une étude de la Bible
à la Faculté Jean Calvin dans cette rue. J’ai
appris que Jules Ferry était l’homme qui a laïcisé des
écoles—il promouvait la laïcité dans les programmes d’écoles. J’ai pensé au
sujet de l’ironie de cette juxtaposition. Je me suis demande s’il serait en colère
s’il découvrait un séminaire dans la rue qui
était nommé d’après lui.
J’ai remarqué aussi la rue des
Trois Moulins mais je n’ai pas vu des moulins dans
cette rue. Et même dans la rue de l’École, je n’ai vu aucune
d’école dans cette rue. C’était un peu drôle pour moi d’observer cela.
Je me demande si c’était le plan original de placer trois moulins dans la rue
des Trois Moulins ou de placer une école dans la rue de l’École. Ou peut-être
dans le passé, une école a existé dans cette rue et trois moulins ont existé
dans l’autre rue.
Une autre chose que j’ai remarquée était un fleuriste dans le boulevard
Aristide Briand. C’était homme
politique—pourquoi mettre un fleuriste dans sa rue ? Pourquoi ne pas
mettre un fleuriste dans la rue Gaston de Saporta, un aristocrate français et
aussi un homme qui s’intéressait a la botanique. Cela aurait plus de sens à mon
avis.
Dans l’avenue Jules Isaac qui
est situé sur une colline que je monte tous les jours, il n’y a aucune
synagogue en vue. Jules Isaac était un homme juif qui a consacré beaucoup de ses efforts pour rechercher les causes de
l’antisémitisme. Il a conseillé au pape de
changer la formulation de certaines prières et certains rituels qui auparavant
ont contenu des insultes contre les juifs. Son travail était historique,
pourquoi ne pas lui faire
honneur en plaçant une synagogue sur l’avenue Jules Isaac ?
Alors, j’ai écrit un poème
pour décrire quelques situations comme celles-ci. Cela m’intéressait beaucoup.
C’était un défi pour moi parce que je n’écris pas beaucoup de poèmes en français
et c’est plus facile en anglais qu’en français. J’écris des poèmes et des
chansons en anglais, mais il y a plus de mots possibles pour faire les rimes en
anglais. J’ai utilisé la forme ABCC. J’ai utilisé les caractères gras pour écrire
« le nom d’une rue raconte une histoire » dans le désordre du poème
avec toutes les images. Avec l’incongruité entre les noms et ce qu’on peut
trouver dans une rue, il semble qu’il n’y a pas de
motif. Alors je trouve que ce qui reste est l’histoire de la ville dans les
noms de rues. Les magasins, les restaurants et les bâtiments dans les rues n’y sont pas toujours.
Au
cours de la création de ce projet, de ce devoir,
je me suis rendu compte que les rues n’appartiennent
pas à leur nom, soit une personne, soit un objet. Les rues étaient ici dès le début
de la ville. Elles étaient nommées et PUIS les entreprises se sont infiltrées, et pas l’envers. Les rues relient une ville et les noms montrent ce qui
est important dans l’histoire d’une ville ou ce qui est important dans une ville en general. Cela
montre la culture et l’histoire d’une ville ou d’un pays. On utilise la connaissance
du passé pour la prédiction du futur.
La connaissance du passé est
le moyen pour lequel nous voyons le monde. Notre
espace dans ce monde est une compilation de souvenirs et un nom de rue peut rappeler le temps passé. Le nom va devoir être
suffisant pour la commémoration d’une date, d’une personne dans l’histoire,
d’un objet important. Il est impossible de limiter tous les types d’entreprises
qui s’installent dans une rue. Alors les personnages et les dates historiques
demeurent dans les noms de rue et les choses dans la rue vont et viennent—elles sont éphémères. Alors les rues montrent la
culture passée d’une ville et les nouveaux bâtiments montrent la culture du
présent qui fluctue.
Les noms de rues racontent une
histoire pour une ville. Peut-être ce n’est pas l’espace concret qui est
important comme les endroits dans les rues, mais les souvenirs qu’on se
rappelle quand on marche dans les rues. Les souvenirs augmentent l’espace d’une
ville et aussi ils se permettent d’aller au-delà des
frontières qui étaient dessinées, et de la terre connue qui était nommée par
des cartographes et les fondateurs de la ville.
Alors, je trouve que cette idée
de contraste entre les noms de rues et ce qui est trouvé dans une rue est ironique
et un peu drôle. Au contraire, ce contraste donne
une façon intéressante de rappeler où se trouve
un endroit. Quand je dis à quelqu’un que je vais à la rue Jules Ferry pour
aller à une étude de la Bible, il sourit, parce
que c’est ironique.
PROPOSITION DE DANELIS :
Le Cours Mirabeau
Le Cours Mirabeau
est pour Aix-en-Provence comme sa peau
Il existe toute
une ville mais les personnes se concentrant sur le Cours Mirabeau
C’est une des
premières rues que les touristes
voient
donc elle donne la
formation de ce qu’ils pensent que les Aixois sont
Mais ce n’est pas
une mauvaise chose, car la rue est belle
Et pour cette
raison c’est pour des peintures un bon modèle
La rue est longue
avec beaucoup d’activités
Il y a aussi plein
d’espaces où les gens peuvent marcher
Il y a des
magasins, des restaurants, et des cafés
C’est assez
dynamique qu’on ne peut pas la décrire dans une papier
Les gens vont pour faire promener leurs chiens, parler
avec des amis, et aller manger
Les autres vont
pour se distraire du travail ou pour changer d’environnement
Je ne connais personne à Aix qui ne
connaisse pas cette rue
C’est beaucoup
plus populaire de ce que j’avais cru
Cependant les gens
ne connaissent pas assez son histoire
Son origine en
1651 des gens qui ont eu beaucoup d’espoir
Les Aixois sont fiers de ses trois
dimensions:
“la hauteur de ses immeubles…;
la largeur (440 m); les largeurs”
Comme je vous ai dit, il y a beaucoup
d’espaces pour que les gens marchent
La rue a des
passages, de vieux trottoirs, et des arches
Mais j’ai presque
oublié de mentionner ses centaines de fontaines
C’était pour
qu’avant les animaux puissent boire de l’eau sans problème
Aujourd’hui il y a
une fontaine qui est la plus connue
C’est juste au
centre où tout le monde peut la voir sans
doute
Elle s’appelle La
Rotonde et les Aixois la connaissent, biensûr
Elle a quatre
lions qui la gardent
Et trois femmes
qui réprésenttent la Justice, l’Agriculture, et les arts
Enfin, Le Cours
Mirabeau est une rue merveilleuse
que vous devez
voir avec vos propres yeux
(Un petit enfant
multi-linguieste avec un sac sur son dos
peut ironiquement dire à ses
parents “Mira que beau”)
Danelis , Analyse :
Je suis à
Aix-en-Provence depuis un semestre. Je connais toute la ville déjà. Oui, il
serait intéressant de connaitre la ville plus profondément, mais j’ai déjà une
bonne idée de l’espace ici. Ce serait mieux de connaître un autre lieu plus loin, et comme ça,
j’aurais plus de matériel à analyser. Ce sont ces idées qui ont rendues mon projet creatif difficile à commencer. Je ne
connaissais pas de nouvelles façons
de voir la ville. Ou plus précisement, je n’étais pas ouverte aux nouvelles façons de la voir. J’étais fixée sur l’idée que
j’avais une bonne connaissance et que je ne pouvais pas faire plus de travail
sur la ville. Ce n’est pas vrai parce que sûrement je ne connais pas vraiment toute la
ville. J’ai une idée, mais ce n’est pas détaillé. Il y a beaucoup de choses sur
l’espace que je ne connais pas- comme tous les marchés, les musées, les
boutiques, les expositions d’art, les restaurants, les petites maisons, et toutes ses
traditions. Ça c’est la chose la plus belle que j’ai apprise avec ce projet,
qu’en fait, il y a plus à apprendre sur les choses que je pense connaître.
Le monde c’est ça, ce que
nous croyons avec notre perspective. Je peux voir une chose d’une façon,
retourner des années après et la regarder d’une autre façon. En plus de ça, je
peux retourner trois jours après et remarquer quelque chose que je n’avais jamais remarqué.
La seule idée de croire que nous connaissons quelque chose nous limite parce
qu’on a assez confiance sur les connaissances qui existent, qu’on ferme son esprit aux nouvelles
idées.
Je suis allée au
Cours Mirabeau la première fois le soir avec ma mère d’accueil. C’était un mardi soir; il faisait noir et bon, alors il y avait
beaucoup de jeunes dans les rues pour faire la fête. Je me souviens que
j’avais pensé qu’Aix était une ville vivante, très grande avec beaucoup de gens. Je me suis
sentie un peu perdue quand j’étais en train de suivre ma mère d’accueil entre toutes les petites
rues dans le noir. C’était un lieu inconnu et pendant le soir les rues
ressemblaient à un labyrinthe. Après, avec du temps, je marchais plusieurs fois
dans les rues, et plus je me suis habituée, moins petite la ville m’est apparue petite. Le Cours
Mirabeau n’était pas l’exception. Elle avait perdu sa magie progressivement
chaque fois que je suis passé. Avant je me serais arrêtée pour regarder tous les musiciens
dans la rue et apprécier que j’était en France, mais bientôt la rue est devenue
quelque chose à moi, une partie de ma maison, et j’ai oublié de remarquer les petites choses.
Ce projet a posé
un défi pour moi parce
que, honnêtement, je n’avais pas la même appréciation pour la rue. Quand je
suis allée la première fois pour faire mes observations j’ai été complètement
fermée aux nouvelles
idées. J’ai été frustrée parce que je ne savais pas à quoi exactement faire
attention. C’était lors d’une conversation avec mon amie que j’ai eu l’idée de rester
tranquille sans penser à rien pendant quelques minutes pour laisser les observations venir à moi toute
seule, pas moi à elles dans une poursuite frustrante. J’ai remarqué que pendant
que j’étais assise, j’ai senti un mélange un peu bizarre d’émotions; je me suis
sentie heureuse, un peu mélancolique, et à la fois, intranquille.
Aix-en-Provence
sert beaucoup de fonctions pour la ville d’Aix, et toutes les activités différentes dans la rue
peuvent causer un mélange de sentiments pour quelqu’un qui essaie seulement de
s’asseoir au milieu de toute la folie. Quand on ferme les yeux, on peut entendre
toutes les activités:
des voitures qui passent trop vite, des camions qui font presque trembler le sol,
des motos qui vous rendent muet pendant une conversation, des musiciens- qui jouent du violons, de la guitares, qui chantent-,
des groupes d’amis qui marchent en train de rire, des femmes avec des talons
qui font “truc truc truc truc” à chaque pas. Si on écoute les sons des rues plus profondément, on peut
entendre des sons minuscules aussi, comme les laisses de chiens, les personnes qui
discutent aux cafés, l’eau de la fontaîne qui tombe, les couples qui s’embrassent, les enfants qui
courent après les pigeons… enfin, les sons sont infinis. Surtout, la rue du Cours Mirabeau sert comme lieu de
réunion pour tout les habitants d’Aix. Il y a un sens de communauté que n’ont pas
beaucoup de villes, et donc elle est spéciale pour cette raison. Les gens
passent pars là avec beaucoup de chemins, de toutes types de milieux, mais avec une appréciation
communautaire pour la petite ville d’Aix. C’est en partie grâce au Cours
Mirabeau et sa magie d’unir des gens qui sont fiers d’être Aixois. Et même si ce statut est temporaire, on va
toujours avoir cette fierté dans le coeur après avoir vécu ici un jour.
La leçon pour moi du projet est de plus apprécier les choses proches de moi. Ça veut dire, les endroits
où j’habite, les gens
autour de moi, les bénédictions dans ma vie, et le plus important- mes parents. C’est un
peu bizarre comme ce projet peut me conduire à la direction de penser
à mes parents, mais je me suis rendue compte que le même comportement de ne pas apprécier les choses
familières s’appliquent à eux aussi. Je suis habituée à leur amour, aux choses infinies qu’ils font pour moi,
et même à leur existence. Après vingt et un ans, je pense qu’il y a beaucoup de choses qu’ils font que
je ne remarque pas parce que je suis habituée à être leur princesse. C’est grâce
à eux que je peux même observer la belle rue du Cours Mirabeau avec mes
propres yeux.
PROPOSITION DE CLELIE :
Chapitre Un
Je suis un peu congestionnée,
le ciel l’est aussi.
Ni les murs, ni les
volets n’ont de couleurs éclatantes, mais on trouve quand même des oranges,
beiges, verts, gris, et bleus. C’est un dimanche de vacances, un dimanche
feignant : quelques volets sont ouverts, de nombreux sont fermés, et
certains ont même un volet ouvert, l’autre quasiment fermé.
[…]
Tous les magasins sont fermés,
le petit passage est bien joli, on dirait que c’est le seul endroit où la pluie
rend les couleurs plus vives. Je m’arrête. Des plantes bien vertes, une grille
bien foncée. Je marche, je remarque les ombres plus foncées qui proviennent des
volets qui sont d’habitudes ouverts. Je tourne. La pluie entre les pavés de la
petite allée mignonne. De l’eau coulant d’au dessous des plantes du voisin d’au-dessus
jusqu’à tremper les voisins d’en dessous. Je marche, je marche. Le ciel entre
les immeubles, le chemin de plus en plus étroit, et d’un coup ça s’ouvre. Une
fille assise sur le seuil de Manning Hall, peut-être pour avoir du réseau, pour
l’instant la seule que je croise sur ce bout de chemin. Je tourne mon regard
vers le haut de l’autre immeuble, le drapeau gay, j’y suis. Fin du chemin.
Chapitre Deux
Plaques de rue que je remarque
aujourd’hui: La Rue de La Paix. La Rue du Plan. La Rue Fermée.
Chapitre Trois
En m’approchant vers mon
petit chemin, j’essaye de me décider... Sur quoi vais-je me focaliser
aujourd’hui ? Encore à la bourre
pour mon cours qui commence bientôt, je dois me décider… Mais je trouve mon
esprit distrait par une petite fille qui traine son chat au bout d’une laisse
rose vif, puis le secoue violemment en l’air dans toutes les directions, ne le
laissant jamais toucher le sol. Mais dès que je me permets de penser « ah
merde, ce n’est plus un chat rêveur ça, mais juste un chat mort » je
m’approche assez pour voir que c’est en fait un petit tigre blanc en peluche
qu’elle fouette dans l’air. « Merde, et maintenant il ne me reste que
quelques secondes pour me décider au sujet de mon sujet ou il faudra que je
repasse plus t—» puis mon esprit se
retrouve distrait, cette fois par Obélix. Non, mais franchement : L’Obélix
avec un pantalon à rayures verticales bleues et blanches, avec la haute
ceinture qui remonte sur son gros ventre—bon, pardon, pas gros, juste un peu enveloppé,
bon c’est qu’il est tombé dans la marmite quand il était jeune, c’est tout
quoi, bon sang—et avec la moustache.
Puis, j’aperçois
qu’Obélix tourne à gauche soudainement (bon, pas si brusquement, ‘faut qu’il
prenne des grands tournants comme les camions américains) et prend mon petit
chemin. D’un coup je me décide : aujourd’hui, je me focaliserai sur ce
qu’il y a entre les immeubles.. les
rues.
Deux scooters. Une
pancarte pour le menu d’un restaurant de Bagels. Un poteau. La rue est goudronnée
sauf pour le pavé en plein centre qui mène aux égouts. Sur le bord des
immeubles, la route devient partiellement recouverte d’une mousse verte.
Obélix disparaît derrière
un immeuble.
Un rond métallique pour
les égouts. Je tourne au coin, la route devient complètement pavée avec de
petits trottoirs hauts de 4 centimètres faits du même pavé jaune. Sur la rue
une plaque du service des eaux, une plaque avec le dessin d’un téléphone, puis
des clopes, plein de clopes déjà usagées.
Puis le pavé plonge dans
une route en goudron devant Manning Hall.
Chapitre 4- Je ne suis même pas là… je ne suis
qu’ici.
Je marche, je rentre,
elle me manque. Le soleil brille en vain, je ne remarque même pas le vent.
Allumer l’ordinateur à la
recherche d’échappatoire ? Au lieu
de cela, j’ouvre grande la fenêtre et laisse la gravité me tirer dans mon lit.
Je somnole, le vent danse
et emporte mes rêves jusqu’aux feuilles du bambou.
Je me réveille et un écho
de Thich Nhat Hanh me vient : « Je suis solide, vraiment libre. Je suis
ici. »
Je vois l’heure, mon
prochain cours commence maintenant. Je suis déjà en retard, alors pourquoi donc
me presser ? Et voilà que commence une marche méditative.
Le soleil brille, il
brille plus que d’habitude ! Le vent doux chatouille mes joues jusqu’au
sourire. Des gens me regardent avec curiosité. Je vois les sourires se reproduire.
Le toit gris de mon école
s’agite au loin, elle me cherche parmi la foule : l’appel électronique lui
a déjà signalé mon absence.
Le Terrain des Peintres
accueille des tables, du vin, et les personnes associées. Et justement, en
arrière plan, on dirait que ces peintres sont passés et ont mis une nouvelle
couche de soleil sur les immeubles. La peinture est vive exceptées quelques
grandes silhouettes élancées. Leurs formes nous annoncent les coupables. Quelqu’un
leurs a sûrement signalé que la peinture était fraiche, mais ces fauchetons ont
dû en profiter pour s’étaler contre les murs et voler cette couche fraiche. À
deux pas du crime, les arbres se tiennent tout fiers au soleil.
Le voilà, mon chemin, j’y
suis finalement.
Je remarque les dessins
inscrits sur les murs, je prends des photos. Les différences sont
évidentes : l’une est une peinture commandée par le restaurant, l’autre est
un tag « importun et envahisseur ». Ils sont tous les deux composés
de formes et de couleurs mais l’un est une invitation et l’autre est clandestin.
Je ne remarquais rien,
puis je remarque tout. Mais c’est connu ça, quand on regarde le monde en
cherchant, on ne voit rien d’autre que la chose qu’on veut trouver. Quel
bonheur de regarder le monde sans chercher, mais juste pour le voir.
Je marche. Un monsieur
derrière moi réclame mon attention. Je me retourne. Au rez-de-chaussée de
l’immeuble, un bras s’agite hors d’une fenêtre enclos par des barreaux blancs.
Le prisonnier me demande : « Excusez-moi, vous auriez pas un peu de
tabac ? » Je lui réponds et je continue.
Je marche. Je vois tout…
je suis là, je suis vraiment là.
Clelie/ Analyse:
Un projet d’exploration de
la ville d’Aix-en-Provence, ce nid (bien bourgeois !) où je me suis posée
pour le semestre du printemps 2015. Là, pendant que j’écris, de la table
extérieure de mon stage rue « Ch’es-Pas-Quoi », j’observe les gens se
promener, ou bien speeder au travail ou en cours, ou encore vers d’autre
destination, et quelques fois : nulle part. Certains connaissent bien
cette ville, d’autre y vivent depuis longtemps mais n’ont jamais remarqué grand
chose. Ceci est un projet pour nous encourager à sortir de nos habitudes et
nous forcer à voir ces rues, ces immeubles, cet endroit à travers de nouvelles
lunettes (peut-être nos mêmes vielles lunettes, mais nouvellement essuyées de la
poussière qui s’accumule au cours des années). Mais, à part cela, voici mes
pensés sur ma réalisation de ce projet. Attention : c’est surtout des
critiques, pas à cause du pessimisme français (ou peut-être !) !
J’ai beaucoup aimé les
différentes pistes sur le projet que nous proposait la feuille des consignes.
Mais, au final, ce projet encourage une nouvelle
exploration de notre environnement, et la plupart des propositions sont
déjà parmi les habitudes que j’ai pour connaître un nouvel espace. Alors, au
lieu de passer par un endroit une ou deux fois et penser que je le connais, je
me suis donnée la contrainte de repasser à cet endroit à plusieurs reprises, et
me focaliser à chaque fois sur un aspect différent de ce chemin. Je l’ai refais 8 fois, chaque fois un jour
différent pour bien avoir l’esprit frais et non affecté par le thème précédent.
Mais j’ai quand même remarqué qu’à chaque nouvelle fois je n’arrivais pas à me retenir
de ne regarder qu’au point de vue du jour : mes yeux voyageaient sur chaque
thème déjà exploré pour voir s’ils avaient changés.
Au début, ayant mal
compris les consignes, je n’écrivais que d’après le style de Perec dans sa
manière de tout décrire comme pour quelqu’un d’un autre monde. Dès que je
finissais mon chemin, je notais tout ce que mes yeux avaient caressé. C’est
seulement lors des derniers jours que j’ai mieux compris le devoir et je me
suis laissée explorer d’autre manière d’écrire : avec des métaphores pour
créer un dessins, travailler le rythme, les sonorités, et quelque rimes ;
une exploration de ce que je ressentais pendant mon trajet, je me suis même
laissée inclure la partie de ma promenade avant
d’atteindre le chemin choisi ; et pour finir, j’ai tenté d’écrire un
poème sur une fille que j’ai aperçue à une des fenêtres sur ce chemin. Ceci
était, encore une fois, selon le style de Perec quand il invente des histoires de
gens qui occupent ces espaces (mais peut-être combiné avec le style de poème de
Roubaud).
Justement, c’était vers la
fin que j’ai regretté un peu d’avoir choisi ce projet, et non celui du style de
Roubaud dans son exploration des noms des rues. Mais grâce à la limite de 2
pages, j’ai pu enlever les passages qui m’intéressaient moins. Le Chapitre 1
est très similaire aux autres, donc je n’en ai gardé qu’un dans ce style. J’ai
rendu un devoir avec 4 chapitres, mais en fait ceux-là sont 4 des 8 voyages que
j’ai accomplis.
Je trouve aussi que je
n’ai pas assez soigneusement choisi mon chemin. Il était très court et n’avait
pas assez d’activité pour les focalisations que j’aurais adoré faire. Voici
quelques-unes des idées que je n’ai pas pu effectuer sur cette partie de la
ville :
·
« gouter
la rue » c’est à dire, manger un petit quelque chose dans chaque boulangerie
ou restaurant. Ici, il n’y avait qu’un bistrot de Bagels
·
« prendre
une pause café » aussi à chaque endroit qui en offre et voir comment ce
dosage graduel de caféine affecte ma perception
·
« sourire »
à tous les gens que je croise, et noter leur réactions. Ici, je ne croisais pas
grand monde
·
« parler
de la rue » parler aux gens qui y vivent, qui y travaillent, qui la
connaissent d’expérience. Discuter, s’ils le veulent, aux SDF de leur vue sur
cette rue. Mais personne n’était assis sur cette route
Un jour aussi, ma focalisation était les activités
derrière les vitrines. Mais ici aussi, je ne pouvais rien voir, et j’ai
seulement aperçu une fille (sur laquelle j’ai écrit un petit poème, au chapitre
8).
Ceci est un projet très intéressant mais un que
j’aurais aimé faire me concentrer / thème d’art sur le cours d’une année. Mais
bon, ce n’est pas parce que le devoir est déjà rendu que je dois m’arrêter avec
cette exploration. Pour moi, l’exploration de mon espace, des gens, des idées,
des cultures, et de moi-même continuera tant que je le peux.
PROPOSITION DE GEORGIE :
Aix-en-Provence
Aix- en- Provence, France. Provence-
Alpes- Côte d’Azur. Les montagnes. La campagne. Beau climat. Janvier. Le mois
de mars. Français. Aixois. Américains. Écoles. Ville. Ville riche. Jeune ville.
Ville multiculturelle. Ville des étudiants. Bars. Bars américains. Clubs.
Restaurants. Pâtisseries. Boulangeries. Cafés. Vin. Vin chaud. La bonne
nourriture en général. Les baguettes. Les
paninis au jambon cru. Thé. Café. Cathédrales.
Rotonde. Parcs. Parc de la Torse. L’hôpital. Les appartements. Les maisons. Les
rues. Rue de littéra. Rue des musiciens. Rue Jacques
de la Roque, Place de l’Hôtel de Ville.
Georgie, Analyse :
Qu’est-ce qu’est Aix-en-Provence?
Alors, la question que j’ai posée—C’est une ville, non? Oui,
mais Marseille est une ville aussi. Et Cassis. Et la Ciotat. Les quatre
sont dans la région de Provence. Pourquoi la ville d’Aix est-elle différente?
Si j’avais créé une liste des caractéristiques
de chaque ville dans le sud de la France, ou dans la France entière, il y aurait des caractéristiques communes
entre tous les villages, ou entre quelques villages. Mais, la liste de chaque
village serait différente, parce que chaque village a son propre regard. La
ville d’Aix a son propre regard et sa propre atmosphère, qui lui donne un air différent des autres villages. Donc,
Aix-en-Provence est unique comme tous les villages en
France.
Selon Georges Perec, dans son livre, Espèces d’Espaces, il faut observer la
rue de temps en temps et noter ce que l’on voit (Perec 100). Pour enrichir ma connaissance de la ville d’Aix, je suis
allée à deux cafés dans la ville
d’Aix-en-Provence. J’ai noté tout ce qui se passe
aux cafés, «Thé Mandarine» et «Coffee to Go». Ils sont dans la même ville, près de l’IAU, et ils vendent les choses similaires. Je
vais expliquer mes observations sur les deux cafés, et analyser leur rapport
avec la ville d’Aix-en-Provence.
Thé Mandarine
On marche à la Place de l’Hôtel de ville pour trouver
une place où il y a des restaurants, des magasins, une fontaine, une poste, et
quelque fois, des marchés. On trouvera un grand panneau
sur la rangée des magasins qui dit, Chat Rêveur. Si on entre, on verra un petit
magasin. Les cartes postales, les stylos, et les cartes parmi les autres
colifichets. Le petit magasin encombré a un chemin étroit qui guide-t-on aux
escaliers pour entrer le café, Thé Mandarine.
Quand on y
va, c’est probablement pour commander du thé, du café, ou du chocolat avec un
dessert comme un fondant au chocolat ou un crumble aux pommes. Les trois murs
blancs avec un mur vert, les dessins à vendre dessus,
les pots de thé décorant le café, avec les deux
petites fenêtres qui donnent au café un
air de solitude quand on assoit sur les petites
tables ou sur les bancs confortables.
En plus des couleurs joyeuses dans les pièces d’accent, le plafond en bois, avec le grand mélange éclectique des choses à
vendre dans le semi-petit magasin évoquent un sentiment de tranquillité. La
musique qui passe donne un sentiment de
jeunesse, que c’est un magasin «cool», où on
peut trainer, et la variété de choses est bonne pour les types de gens
différents. On sent qu’on peut rester là
longtemps avec des amis, ou tout seul pour
apprécier une tasse de thé. On se sent exclu de
la ville en dehors du magasin, au deuxième étage de Chat Rêveur, quand
on boit une boisson et quand on mange un dessert à «Thé
Mandarine».
Coffee to Go
Si on n’a
pas beaucoup de temps et si on veut un café à emporter, ou si on a du travail à
faire, on peut aller à Coffee to Go. Si
on veut faire une pause entre les classes et boire un café avec des amis, on
peut y aller aussi. Entre les deux magasins au
premier étage de la Rue de Jaques de la Roque, on va à
Coffee to Go pour prendre vite quelque chose à
boire, à emporter. On entre dans le café et on
commande toute de suite. On paie, et on attend jusqu’à ce
que ça soit prêt.
Alors, il y a une allée étroite pour
attendre, avec le guichet où on fait les cafés, et trois tables d’honneurs,
chacun avec deux chaises. Il y a toujours les clients s’assis
sur les chaises qui semblent travailler.
Si on marche à l’arrière du magasin et on tourne à gauche, il y a une salle
séparée du reste du magasin. C’est une salle avec un sofa, un banc, et
plusieurs décorations du thème du «café». Si on veut rester avec des amis et
boire un café, on entendra de la musique
américaine ou française. Pas comme le reste du magasin, cette salle est isolée,
et on peut rester longtemps si on veut, mais il n’y a pas beaucoup d’endroits pour s’asseoir.
Le Puzzle
Eh bien, maintenant vous connaissez
deux magasins qui vendent du café, si vous
voulez une boisson chaude; je vous en prie. Comme chaque autre entreprise à Aix, et comme les autres villes, les deux magasins
sont là pour gagner de l’argent et attirer les clients. On y va pour acheter
quelque chose à boire, et après on continue sa journée.
Un jour, ces entreprises ont commencé, et un jour, elles
fermeront. Alors tant que les gens viennent,
l’entreprise continue. On la recommande aux
amis, et l’entreprise devient plus connue dans la ville.
Alors, ça
c’est le cas pour presque chaque magasin dans presque chaque ville. Cependant, ces cafés-ci sont plus que cela.
Dans son livre, Espèces d’Espaces,
Georges Perec discute de l’impression des
espaces sur les autres espaces. Il dit,
Noter ce que l’on voit… La rue: essayer de décrire la
rue, de quoi c’est fait, à quoi ça sert. Les
gens dans les rues… Les cafés. Combien y a-t-il de cafés? Un, deux, trois,
quatre. Pourquoi avoir choisi celui-là? Parce qu’on la connait, parce qu’il est
au soleil, parce que c’est un tabac… On n’a encore rien regardé, on n’a fait
que repérer ce que l’on avait depuis longtemps repéré (Perec 104).
Quand l’entreprise devient plus connue dans la ville, elle devient plus qu’une
partie de la ville. Fréquemment, les magasins ouvrent,
et les autres ferment. Chaque fois qu’il y a un
nouveau magasin, il peut être complètement
différent, et le caractère de la ville change un peu. Cependant, il y a un équilibre, et dans la vie quotidienne, la ville ne
change pas, mais peu à peu les sentiments de la ville peuvent changer.
Hélas, le
puzzle montre le regard des deux cafés différents. Cela capture les émotions des deux magasins, et leurs rapports avec la
ville d’Aix-en-Provence. Les pièces du puzzle sont dans l’espace d’une boite.
Les deux boites sont évidemment pour les cafés, le Thé
Mandarine, et le Coffee to Go. A l’extérieur, il
y a un plan de la ville d’Aix. Cela signifie que les magasins sont un espace fermé dans l’espace de la ville d’Aix. Les
deux boites signifient aussi qu’Aix est composé de
magasins, comme ces deux cafés. La vie dans les boites
est différente de
l’extérieur, comme les magasins, et chaque magasin est différent comme les
boites. Les boites donnent de la ville d’Aix le
caractère, et ils donnent à la ville aussi une
grande partie de l’identité d’Aix.
PROPOSITION DE KATE :
Chapeau rouge
Se tenir
« I was like, »
Le rire
Manteau rose
Se promener
« Ohh »
Les roues sur le pavé
Vert et jaune
Sentir, jeter
« Chérie ! »
Le marmonnement confus
Lunettes de soleil noires
Regarder le portable
« Bonjour…et vous ? »
Clic, clac, clic, clac
Murs bleus
Faire la queue
« Le tortelloni aux fromages ! »
Taper, taper, la déchirure.
Kate, Analyse :
Pour mon devoir créatif je voulais observer des
couleurs des rues d’Aix. Quand je suis arrivée à la ville les couleurs ont
sauté aux yeux, et je voulais me mettre dans un certain esprit pour imiter les sentiments d’émerveillement que
j’ai eu au début de ce semestre. Le projet était originalement à dessiner des
scènes pleines de couleur, mais j’ai réalisé que j’ai dû inclure plus de mots.
Donc j’ai changé le projet et j’ai fait un poème, mais je suis toujours resté
avec l’idée de couleur. Quand je suis arrivée à Aix j’ai concentré sur les
couleurs des immeubles et des signes. Cette fois j’ai focalisé sur les couleurs
des gens, de leurs possessions ou vêtements. L’objet coloré est le premier vers
de chaque strophe du poème. Après que j’ai noté un couleur qui m’a plaît, j’ai
noté ce que les gens faisaient. Ensuite j’ai écrit une action que j’ai remarqué,
et cela est le deuxième vers de chaque strophe. Le troisième vers consiste des
mots que j’ai entendu quand je suis passé les personnes qui m’ont
intéressées. Le vers final de chaque
strophe est un autre son que j’ai entendu au même temps que j’ai écouté des
mots.
Il est en cette manière que j’ai trouvé plusieurs
petites scènes dans les rues de la ville. Quand j’ai observé les gens j’ai
réalisé que j’ai traité chaque situation comme une petite pièce de théâtre, ou
une scène dans la grande pièce que les citoyens d’Aix ont fait, juste pour moi.
Donc je voulais raconter une histoire avec mon projet, ou plusieurs petites
histoires, comme des fenêtres dans les vies de quelques personnes à Aix. Je ne
sais pas ce qui s’est vraiment passé dans l’une de ces scènes, mais cela est la
beauté dans ce projet ; on doit imaginer ce qui s’est passé. Cela est
pourquoi j’ai utilisé deux sens dans ces observations. Je voulais donner un peu
plus de contexte que la vue, et je pensais que les sons et les actions étaient
parfaits. Mais j’ai utilisé les mots vagues et je n’ai pas décrit de
caractéristiques d’aucune personne que j’ai vu parce que je voulais que tout le
monde qui lire ou entendre ce poème créeraient les scènes pour eux-mêmes. Je
voulais montrer qu’il y aurait possibilités infinies, et que la scène créée
dans la tête serait différente pour tout le monde.
Un autre but que j’avais pour ce projet était à
défier mes premières impressions. Après très peu de temps, je me sens habituée
à Aix, et je voulais faire un projet qui me ferait voir la ville d’une façon
différente. Donc j’ai essayé à marcher plus loin et faire plus d’attention
aux environs. Les sons ont posé un problème à cet égard ; il était très
difficile à entendre des mots dans les rues. J’aurais préféré entendre des
phrases entières pour donner plus de contexte, mais j’ai trouvé que j’ai entendu
seulement quelques mots. En cette façon ce projet était plus difficile que je
pensais d’avant.
Ce projet montre bien des difficultés d’être
étranger—dans un pays, une ville, n’importe où—sans la compréhension totale. Les
scènes qui j’ai vu et entendu sont juste ceux, des petits coups d’œil de la vie
quotidienne et de la langue quasiment inconnue. Je pouvais m’assoir et écouter
des conversations, mais par écouter des conversations au cours de les passer,
j’étais plus réaliste. Je voulais imiter la confusion dans les rues qui était
très habituelle quand je suis arrivée à Aix, avant que j’ai appris de ne pas
écouter ni regarder comme dans le style des français.
Georges Perec et Jacques Roubaud connaissaient
beaucoup mieux les rues de Paris que je connais les rues d’Aix, mais je voulais
utiliser quelques parties de leurs textes. Dans Espèces d’espaces, Perec décrit
plusieurs dimensions des espaces, les rues et les chambres, le lit, etcetera.
Ces différentes dimensions sont une autre raison pour utiliser plusieurs sens
pour les observations. Ceci donne plus de contexte et on peut faire une scène
plus complète avec plus d’informations, même si les détailles sont assez
abstraites. Les textes de Roubaud sont très différents ce ceux de Perec dans
leur styles et leur formes. Ils concentrent sur les rues et leurs noms pour la
plupart, mais les similarités y arrêtent. Les poèmes de Roubaud sont plus
courts, et leurs formes sont plus poétique, bien sûr. Ce qui m’intéressait de
ses poèmes est qu’ils sont très simples et concis, ils nous laissent imaginer. Donc
la forme très courte de mon poème vient de l’idée à donner moins, mais assez
pour imaginer. Il est tellement difficile à trouver un équilibre.
Mon projet est seulement un poème, il est très
court, mais il y a beaucoup de signification derrière chaque partie. Mes
observations de la vie quotidienne sont des petits instantanés et ils donnent
le pouvoir de créer une scène de la scène que j’ai vu. Ensembles, ils font
plusieurs vues des rues d’Aix et des possibilités infinies.
PROPOSITION DE SARAH :
Une Nouvelle Découverte :
Une tasse blanche, un mur rouge, et une table
noire se trouvent devant moi.
Le couleur brun
mélange bien avec celle de la tasse.
C’est vide maintenant, comme
cet espace.
Et c’est silencieux dans le
Germinale…
Il n’y a personne que moi et mes
souvenirs d’une boisson douce.
Le
sucre de canne….un, deux, trois…
J’aime trop le sucre. Il
n’y en a qu’un qui reste.
Ma cueilleur est
toute seule dans sa tasse blanche, son espace sans le sucre ou le café.
Elle
est comme moi dans le Germinale, sans amis dans son propre espace.
Mais la solitude est une
amie accueillante….
Trois sièges rouges,
une table noire, une personne qui regarde le monde qui l’entoure…
Pour le moment, le monde
est le foyer du café Germinale…
Pour le moment, c’est le
seul espace qui existe…
Jusqu’à-ce
que je regarde quelque chose d’autre.
A Barcelone :
A Barcelone, ma cuillère reste dans une tasse
petite et blanche,
A Barcelone, elle est extravertie,
Et son meilleur ami,
Le chocolat chaud,
Partage l’espace
de cette tasse…
A Barcelone, ma cuillère aime
bien les churros espagnols,
Ils sont toujours doux et
accueillants avec leur chaleur…
Et c’est similaire au cœur
Et l’ambiance vivante
De ce café plein de couleurs,
A Barcelone.
Sarah, Analyse :
J’ai voulu faire un projet dans lequel je fréquenterais
les cafés, et ferais des photos. J’ai voulu aussi aller dans les cafés différents,
dans les pays différents, pour investiguer s’il y aura une différence entre
chaque café ou pas, si j’ai changé la culture d’un espace par y allant. J’étais
inspirée par Georges Perec et ses « travaux pratiques » de « Espèces
d’espaces », et aussi Jacques Roubaud avec son poème de « les Rues
Madame et Monsieur». J’étais inspirée par eux parce que j’ai beaucoup aimé l’idée
de tout documenter, et de remarquer toutes les choses, même si elles sont ordinaires,
pour avoir une perspective meilleure de l’espace. J’ai aimé Roubaud aussi, à
cause de son « analyse » de l’espace sous la forme d’un poème. Avec
ce projet, j’ai voulu mélanger les deux avec la forme de Roubaud (la poésie)
mais aussi le principe de noter des choses ordinaires, comme les couleurs des
choses.
Les couleurs des mots
sont aussi importantes, parce que j’ai voulu mettre certains mots en couleur
pour représenter les choses avec une couleur. La plupart du temps, les couleurs
dans les poèmes ont la fonction de représenter d’une manière différente, ce que
je vois quand j’écris C’est aussi pour modifier la nature de la chose qui est
sous la forme d’un mot. Par exemple, une table noire est écrite en noir, et une
cuillère grise est écrit en gris. Mais quand je parle de moi-même dans le
premier poème, j’utilise la couleur bleue parce que c’est ma couleur préférée
mais aussi, c’est la couleur qui je pense représente mieux a personnalité et
mon esprit. Le bleu est calme, pensif, et tranquille. L’usage de la couleur se
voit aussi dans le deuxième poème, dans lequel j’utilise le rouge et l’orange
dans les mots « Barcelone » et « Espagne » pour les
couleurs qui se trouvent dans chaque drapeau.
J’ai choisi d’analyser
en même temps, l’espace de la cuillère dans deux endroits comme une comparaison
de moi et de mes observations de l’espace. J’ai voulu faire cela pour décrire
mes pensées ou plutôt, mes descriptions de l’ambiance de l’espace d’une façon créative.
La perspective de la cuillère décrit mon esprit, et ce que je ressens en m’asseyant
dans les cafés. Dans le premier poème, la cuillère est toute seule, mais
content, comme moi à ce moment-là. Dans
le deuxième, la cuillère n’est pas seule, et je fais une autre comparaison pour
expliquer et décrire l’ambiance dans laquelle je me sentais dans le café.
Pendant que j’écrivais ce poème, il y avait des gens qui étaient dans le café,
deux français, et deux jeunes espagnols. Dans ce poème, je parle des couleurs
dans le café. La photo ne montre pas beaucoup de couleurs qui étaient présentes
dans le café, mais autour de moi, il y avait des couleurs plus brillantes et
fortes. La raison pour laquelle je ne faisais pas une photo des couleurs de
l’intérieur du café, c’est parce que j’ai voulu me focaliser sur l’espace de la
tasse que la cuillère occupe.
Dans le premier poème,
ce qui suit est ce que j’ai découvert en écrivant :
Le poème suggère que l’espace n’est que
ce que je peux voir. Mais en fait, je ne suis pas d’accord avec cela. Un espace
n’est pas quelque chose que je peux définir moi-même. C’est impossible… La
raison, c’est parce que si je croyais a l’idée que c’est seulement les choses visibles
qui existent…à ce moment-là, je saurais définir la nature réelle d’une chose.
Ce serait moi qui déciderais si l’espace est quelque chose vraiment VRAI dans
la réalité.
Les
problèmes avec cette idée :
1. Je ne suis
pas Dieu.
2. Je suis un
être fini
3. L’espace
est infini, pas limité par ma capacité à le comprendre ou à ne pas le comprendre.
4. L’espace
continue à exister même si je ne peux pas le définir exactement
Le
problème principal :
Comment est-ce qu’un
être fini peut définir quelque chose avec une nature infinie ?
Si c’était possible pour nous de le
définir, on serait les maitres. Et nous cesserions aussi d’être des êtres finis.
Si on pouvait définir une chose infinie absolument, sans erreurs, ce serait nous qui seriont des dieux. Nous
serions infinis. Et c’est pourquoi c’est impossible. Nous ne pouvons pas
transcender notre nature finie.
Ce que j’ai découvert en écrivant le deuxième
poème :
Je trouve que cet espace
a une atmosphère vivante, mais est-ce que cette atmosphère est au fond de cet
espace, ou est-ce que c’est mon enthousiasme que j’impose à l’espace? La
culture d’Espagne peut être plus vivante et énergique qu’à Aix, mais en général
je pense que c’est quelque chose que je fais. Si j’impose mon sentiment
d’enthousiasme à l’espace, est-ce que cela change l’espace vraiment ? Je
crois que non, parce que l’espace ne change pas, et tout ce qui change, ce sont
mes sentiments à ce moment. Parce que l’espace fait partie de la réalité de
notre monde et comment on organise ce monde, je pense que la réalité est
quelque chose de fixée. Malgré tout ce qu’on impose à l’espace, cela ne le
change pas, mais peut-être notre expérience de l’espace ou comment on le
comprend, variera selon nos sentiments ou la perspective dans laquelle on
approche l’espace.
PROPOSITION DE COLTON :
Couleurs de la Rue
Plantes, peinture, lumière,
Signes, numéro de bus, boîte aux lettres,
Sweatshirt, voiture, bouteille de bière,
Clôture, poubelle, voiture,
Volets, lumière de taxi, voiture,
Feuillage, voiture, tube,
Mosaïque, peinture, peinture,
Panneau, lumière, pompe à essence,
Store, bouche d’incendie, clôture,
Publicité, voiture annoncé, clôture,
Volets, tuyau d’arrosage, stores,
Extincteur, porte,
sac,
Bouton.
Ouvertes
Vos
vacances, venez,
Voyagez
à Aix,
La
ville en vert,
Où
on ressent de la paix.
Aix
est une ville pleine de choses,
Mais
surtout des autres,
Est
une ville très belle,
Sa
place en France, elle impose.
Vert,
une couleur,
Doit
attirer votre attention,
Des
détails importants
Cette
ville, belle, une fleur
Toutes
des choses en vert,
C’était
difficile de compter,
Des
objets tous différents
Tellement
tentant, ta terre.
Colton, Analyse :
Au début, mon projet était de retrouver le chemin que j’ai
essayé d’utiliser mon premier jour à Aix pour arriver à l’école. Le premier
jour du « Early Start » j’étais complètement perdu. Mon but était de
trouver l’endroit où j’ai en fait, pris le bus gratuitement. Ce jour-là, j’ai
arrêté une femme et lui ai demandé le chemin jusqu’à l’école. Elle n’avait
aucune idée, mais après quarante minutes (la plupart à pied) j’ai trouvé
l’école.
Alors, comme projet, j’ai voulu faire
le même chemin et le trouver sur le plan d’Aix. Ou-ai-j’ été le premier jour ?
J’ai commencé le chemin de la même façon qu’avant mais après seulement quelques
rues, je me suis perdu. Malheureusement, pas vraiment perdu, mais perdu de perdu.
C’était un endroit nouveau pour moi, mais diffèrent de celui du premier jour.
Alors, il faisait très beau, et j’ai
noté des différences entre ce jour-là et le jour en janvier. Mais, pendant que
je cherchais des comparaisons, je voyais la couleur verte partout. Presque tout
était vert autour de moi. Puis, j’ai écrit le nom de choses vertes. J’avais une
liste assez longue quand j’ai vu les mêmes objets mais en bleu, et après, en
rouge. Je marchais dans les rues, et j’ai vu le vert, le vert, le bleu, le rouge,
le rouge, le rouge, le bleu, le vert, le vert, le rouge, le bleu, le rouge,
etc. J’ai fait une liste.
Avec mon texte créatif, j’ai commencé avec
un poème que j’ai écrit qui décrit le but de mon premier projet, d’être perdu
comme avant. Avec la forme ABCD avec les trois strophes. Puis, j’ai pris le
poème de Paul Verlaine intitulé « Green », et j’ai ajouté une
contrainte. J’ai remplacé le mot perd par vert. Alors, les « P » sont
devenus « V » et les « D » sont devenus « T ».
Cela signifie que le changement de mon projet est le vert comme le
centre/sujet. Le troisième poème est assez clair. C’est exactement les choses
que j’ai vu, dans l’ordre que je les ai vues. J’ai ajouté leurs couleurs comme
couleur du texte.
Finalement, j’ai écrit un poème qui
s’appelle « Ouvertes ». Celui-ci est plein de symbolisme. Il commence
avec le titre. Avec les lettres du titre, on peut épeler la phrase « Tous
est vert ». Cette phrase explique ce que j’ai pensé pendant ma promenade.
Aussi, le mot « ouvertes » peut signifier que j’étais ouvert à un
changement de projet, c’était possible pour moi d’accepter le changement. Également,
le titre peut signifier que nous devons laisser notre cerveau ouvert et nous
concentrer sur les choses autour de nous. Le poème est construit en quatre
strophes, le nombre de lettres en « vert ». La première ligne
commence avec tous les mots en « V » comme le commencement du mot
« vert ». Conformément, la dernière ligne du poème comporte tous mots
en « T ». La première et dernière ligne de chaque strophe rime,
c’était aussi une contrainte. Le poème en lui-même, parle de la ville d’Aix où
j’ai fait mon projet.
J’ai utilisé l’esprit de Georges Perec,
mais aussi de Jacques Roubaud avec les idées exprimées par mes poèmes. J’aimais
vraiment le poème « Square » de Jacques Roubaud. On peut parler toute
la journée des significations qui sont cachées dans ce poème. Roubaud a écrit
« Square » avec trente-six mots. Six lignes de six mots, fait
trente-six, un nombre carré. C’est génial, son poème !
Évidemment, tout n’était pas facile.
C’était un peu difficile pour moi, ce projet, parce que je n’avais pas de
succès en retrouvant mon chemin. Je ne suis pas une personne très créative non
plus. J’ai essayé, mais c’était un challenge. J’ai voulu avoir des contraintes
dans mes poèmes, alors c’était un peu compliqué et plus difficile de les
écrire. J’ai eu un moment de surprise quand ce n’était pas possible pour moi de
trouver mon chemin du premier jour, mais je vais continuer à le chercher pendant
ce semestre.
À la fin du projet, j’ai déjà réalisé que j’ai commencé à penser
différemment. J’ai vu un panneau de la
« Rue Fermée », mais la rue n’avait
ni portes ni barrières. Les petites choses comme cette
observation, ont déjà
changé ma perspective. J’ai beaucoup appris avec ce projet ; c’était une
bonne
expérience.
PROPOSITION DE MARISA :
Marisa, Analyse :
À la Fondation Maeght à Saint-Paul-en-Vence il y a la sculpture très connue
de Giacometti « l’Homme qui
Marche ». J’étais frappée par la puissance de cette œuvre. La solitude
de la pièce était évidente, tangible. Giacometti exprime par cette sculpture la
vérité que nous tous marchons, isolés, en allant vers nos rêves, nos espoirs,
et nos futurs. Mais ce qui m’a touché était l’idée qu’en réalité, tous marchent.
De cette façon, nous sommes ensemble. Être dans le chemin de la vie, nous
connecte c’est à dire que l’humanité nous unifie.
J’ai exploré cette idée
plus dans mon projet personnel pour notre classe d’Honors. Je suis devenue intéressée
par cette exploration au début du semestre quand personne dans notre groupe
avait un communauté cependant, nous étions dans la même ville, les mêmes
classes, parfois les mêmes maisons. Comme un concept que nous pourrions bien
comprendre, j’ai observé les gens qui étaient seuls partout à Aix. Même si
l’idée n’était pas originale (par exemple l’expression « Seul dans une
foule »), mes résultats étaient intéressants. J’ai noté beaucoup de femmes
qui faisaient les courses, plusieurs jeunes qui parlaient au téléphone,
quelques hommes lisaient le journal avec un café, un bon nombre de filles qui
marchaient avec leur chien, et beaucoup de gens avec des valises. Entre ces
résultats, je n’ai trouvé aucune
personne qui était seule et ne faisait rien. Chaque personne qui n’était pas
avec les autres était en train de faire quelque chose. C’est a dire que, en général,
nous avons peur d’être tout en public.
Il n’y a eu que deux
personnes qui ont exhibé leur sentiment de solitude. C’était un petit garçon
qui avait perdu sa mère et un homme qui était ivre dans la rue. Pour moi, ce
moment a été la clé de mon étude. Quand nous sommes petits, nous n’avons pas le
même raisonnement que les adultes. Nous disons ce qui est dans nos têtes et faisons
n’importe quoi. Nous ne sommes pas restreints. C’est la même chose quand on est
ivre. Tous les deux, l’enfant et l’ivrogne, ont exprimé ce qui était vraiment
dans leur esprit. C’était le premier point de mon projet : nous cachons
notre solitude.
Mon deuxième point est que
nous ne pouvons pas être complètement seuls même si nous voulons être seuls. Plus
profondément que l’idée qu’il est très difficile de trouver les endroits de
solitude dans une ville, je voudrais exprimer l’idée derrière « l’Homme
qui Marche ». Pendant mon étude, j’ai été soudainement attentive aux
expériences que chaque personne seule partage ensemble. Par exemple, j’ai senti
le Mistral et aussi l’homme à coté de moi l’a senti. Je me sens contente et la
femme qui marche dans la rue aussi comprend le sentiment du bonheur. Comme ça,
toutes les personnes seules sont connectées par les sentiments physiques et
émotionnels. Nous ne sommes jamais complètement dans la solitude parce que,
ensemble, nous comprenons ce qui est d’être humain. Il y a un lien d’humanité très fort en chaque individu. Nous marchons
ensemble.
Pour mon projet, j’ai
exprimé cette idée par un petit livre qui s’appelle « Le Petit Livre de Tout Seul ». Chaque page a l’image d’une
personne seule qui fait quelque chose. Quelques images sont à l’envers ou pas
dans le centre pour exprimer le chaos qu’on ressent dans une foule. Écrites à
coté des images, il y a des phrases qui disent ce que l’image fait, mais les phrases
sont incomplètes. Cela symbolise le vide dans une vie sans connexion avec les autres.
Les pages, en plus, sont connectées par les phrases « Nous habitons souvent tout seuls. Il faut parfois être tout seul. Ne
l’oubliez pas. Mais souvenez-vous, en même temps, l’importance de partager la
beauté de la vie. ». En suite,
si on déplie le livre, il y a l’image de toutes les personnes ensemble dans un
nouveau type de foule. Maintenant, les figures sont organisées et propres,
c’est à dire que nous n’habitons pas dans le chaos, mais nous marchons dans un
grand système qui nous connecte tous. Écrit par chaque rectangle (les
rectangles représentent les mondes séparés des individus), il y a les mots : rêve, souvenir, embrasse, tristesse, mort, bonheur, Mistral, et espoir. Ces mots sont les expériences
que chaque inconnu dans les rues d’Aix peut partager. Par ces expériences, nous
sommes connectés avec chaque personne autour de nous. De plus, dans chaque mot,
il y a une lettre écrite en vert. Ensemble, ces lettres vertes écrivent le mot
« ensemble ».
Finalement, j’espère que
mon projet ne condamne pas la solitude, mais encourage l’idée que la vraie
solitude n’existe pas. Nous sommes toujours connectés par les expériences, les
sentiments, le temps, les rues dans lesquelles nous marchons, la nourriture
etc., que nous le voulions ou pas. Nous ne devrions pas cacher ou restreindre
notre solitude parce que l’opportunité de s’identifier et de comprendre les
autres existe toujours. En conclusion, Giacometti a créé un autre œuvre d’art
qui s’appelle « Three Men
Walking » ou « Trois Hommes
qui Marchent ». Le spectateur voit avec trois hommes qui marchent,
mais en plus, trois hommes qui se touchent et sont connectés. Ils se dirigent
vers des directions différentes, mais tout le temps, ils sont ensemble.
PROPOSITION DE JEAN-LUC :
Lille- Place Général de Gaulle.. Est-ce que c’est une
coïncidence que son nom de trouve sur cette grande place centrale de
Lille ? Ce n’est que mon premier jour de vacances, de mon tour de France,
et déjà il y a quelque chose qui me rappelle la Provence. Enfin, ce n'est pas
de Gaulle lui-même qui me rappelle Aix et le sud... Mais ce panneau, le fait
que « de Gaulle » se voit partout dans le sud, me fait penser que ce
serait le cas partout en France. Oui, c’est sûr. En fait, c’est Lille où il est
né (ce que j’ai découvert après avoir lu sa biographie). Déjà, Lille est si
différent de la Provence. On m’a prévenu concernant le temps, l’accent et le
« parler bizarre. » Il y a tellement de différences régionales.
N’empêche qu’il y a des liens entre elles. Alors, le fait qu’il y ait tant de
rues, de places, de quoi que ce soit, à son nom, montre à quel point il a eu un
impact sur l’histoire de toute la France ; pas qu’à son lieu de naissance
mais même à l’autre bout du pays.
Rouen- De toutes les villes que je vais voir pendant mes
vacances, personne ne semblait intéressé par Rouen. Personne n’avait quelque
chose de positif à dire que cette ville. « À mon avis, y a pas grand chose
qui se passe là-bas » m’a dit mon hôte à Lille. Avant même de venir
découvrir la ville, j’étais déjà découragé. Mais bon, il fait dire que je suis aussi
intéressé par le passé que le présent. Et Rouen, c’est une ville très
historique. Je suis tout seul, heureusement, et ainsi j’ai le temps de
réfléchir plus ou moins profondément à des choses comme l’histoire dont
certains se fichent. Moi, je peux faire ce que je veux. Si je veux regarder
fixement un bâtiment parce qu’il y a écrit « Jeanne D’Arc »
là-dessus, je peux. Et justement, c’est ce que je fais. Pourquoi ? Ce
n’est qu’une seule apparition de son nom ici à Rouen, parmi des milliers. Et
pourquoi son nom est-il sur toutes les surfaces de cette ville ? Parce que
Jeanne D’Arc, l’héroïne et la martyre française de la guerre de Cent Ans, à été
brûlée sur le bûcher à quelques mètres d’ici. J’en ai des frissons.
Rennes- Straed Sant-Salver... Breton pour
« Saint-Sauveur », ce qui était, selon le panneau, une église du 17e
siècle à Rennes. J’avoue que je ne connais pas trop de choses concernant cette
ville, où la région en général, mais après deux jours ici, j’adore. Autant que
j’adore Aix ou Marseille ? Probablement pas. Mais quand même, c’est dingue
que cette ville que je connais à peine me rappelle ce que j’ai déjà vécu il y a
quelques années. La Bretagne, ou Breizh, me rappelle tellement mon temps aux
Pays de Galles quand j’étais petit. Au niveau de l’architecture, l’herbe toute
verte qui pousse partout, la langue régionale ; tout me semble du
« déjà vu ». Même le temps, dont j’avais peur (après la pluie vient
le Breton), est pareil qu’au Pays de Galles. Il fait frais, mais plutôt beau.
Je suis content... Si seulement ma mère pouvait venir voir ce beau paysage.
Elle, d’origine irlandaise et écossaise, adore les pays celtes, mais n’a jamais
été aussi amoureuse de la France que moi. Peut être que Breizh lui ferait
changer d’idée.
Toulouse- C’est fou ce que je peux ressentir juste en voyant
un simple panneau dans la rue. En arrivant dans cette ville, j’étais un peu
stressé. J’avais du mal à trouver mon logement, mais enfin, je suis sur la
bonne voie. Je suis arrivé dans la rue où je vais rester pendant deux jours,
ici à Tolosa (eh oui ? Il faut le mettre en occitan, je ne suis plus dans
le nord). C’est ce petit panneau, qui lit Carriera dels Reganhs, qui calme mes
nerfs. Pourquoi ? Je ne parle même pas la langue (j’essaie d’apprendre un
peu quand même à travers des chansons), mais elle me donne l’impression d’être
un peu plus près de « chez moi » à Aix, où il y a par exemple
« Carriero de l’Escolo » à côté de l’institut. Le nord, c’était bien,
mais différent. J’apprécie chaque ville pour ses propres valeurs, et ici à Toulouse,
que de beau temps m’attend, et le soleil, la culture et le rythme de vie des
Toulousains, leur langue (soit leur accent de fou, soit l’occitan qui existe
encore aujourd'hui malgré le peu de locuteurs qui le parlent aujourd'hui), et
peut être du Cassoulet.. ?
Montpellier- Enfin, je suis à Montpellier. D’ici deux jours,
je serai de retour sur Aix. Je suppose donc que maintenant, je suis à l’apogée
de mon tour de France. Quoi de mieux que de trouver la rue Saint-Pierre, juste
en face de la cathédrale du même nom, dans une région que ma famille a habité
autrefois ? Il n’y a probablement rien à voir entre mes ancêtres et ce lieu
particulier, mais peut-être? En fin de compte, j’ai toujours rêvé de voir venir
en France afin de me reconnecter avec mes racines. Et justement, me voilà. Ça
fait des mois que je suis dans ce pays, et j’ai appris, en essayant de
découvrir le pays de mon histoire, à en faire mon présent. Je ne crois pas que
je pourrais être plus content.
Aix-en-Provence- Bon, mes vacances sont finies. Pourtant, je
me sens bien. Je suis assis sur la place Sant Sauvaire (qui d’ailleurs me
rappelle tout de suite Rennes), où je m’installe assez souvent pour prendre un
déjeuner ou fumer des clopes et parler avec mes amis. Bref, je suis heureux de
retrouver ma ville. Je ne suis pas né ici, même pas dans ce pays. Néanmoins, je
n’hésite pas à dire que c’est bien ma ville. Dans les autres villes que j’ai
visitées, j’ai vu et fait des choses magnifiques. La cuisine du terroir,
l’architecture variante par région, les accents parfois lourds et durs à
comprendre, l’histoire, et les gens si accueillants et intéressants que j’ai eu
le plaisir de rencontrer... Tout m’a impressionné. Mais ici, de retour à Aix,
je commence vraiment à apprécier tout ce qui est devant moi, de cette
Cathédrale Saint Sauveur par laquelle je passe tous les jours, à tous les gens
qui me passent le bonjour dans la rue. Je n’ai jamais été aussi attaché à une
ville. Home sweet home.
Jean-Luc, Analyse :
Pour ce
premier grand travail du semestre, il fallait bien réfléchir avant de
choisir une idée en particulier, puisque j’avais déjà fait un devoir du même
genre le semestre d’avant. Au début, je n’ai même pas regardé la fiche avec les
suggestions. Je voulais faire quelque chose de complètement différent. Je ne
voulais même pas parler d’Aix, parce que j’avais l’impression que dans cette
petite ville que je connais déjà, je commence petit à petit à ne pas prendre le
temps d’en découvrir plus. C’est-à-dire que, si j'écrivais à propos de cette
ville, ce serait des idées moins authentiques, des idées plus fabriquées que
ressenties. Alors, j’ai décidé de profiter de mes vacances, où j’étais enfin
sorti de la Provence, pour écrire ce que j’ai ressenti dans les villes de
Lille, Rouen, Rennes, Toulouse, et Montpellier.
Puisque j’avais déjà écrit des journaux pendant mes
vacances, je voulais être sûr de ne pas trop répéter les mêmes idées que j’ai écrites
là-dedans. Je voulais quelque chose de plus original, et non pas l’itinéraire
de mes déplacements. J’ai enfin dû regarder la fiche pour en trouver une idée
avec laquelle je pouvais faire un lien avec mes voyages. En lisant la deuxième
suggestion, je me suis rappelé que j’avais pris beaucoup de photos, et en plus,
des photos des panneaux des rues. Pourquoi ? Notamment parce que je suis énormément
fasciné par les langues régionales, et justement, je voulais voir comment les
noms de rues, comme toute forme de toponyme, changé selon la ville, selon la région.
Malheureusement, je n’avais pas pris de notes en prenant ces
photos, mais chacune me rappelle le moment où je l’ai prise. Prendre des photos
et les mettre sur une carte pour qu’on puisse suivre mes voyages, ce n’était
pas évident comme travail, pas complet. Il fallait expliquer pourquoi j’avais
choisi de prendre des photos ; ce qu’elles signifient pour moi.
D’abord, je ne me suis pas donné de contraintes. Par exemple,
je n’ai pas décidé d’écrire seulement à propos de l’histoire, de la langue
régionale, ou de comment s’est passé mon séjour dans chaque ville, mais
peut-être un peu de tout. Effectivement, chaque ville avait ses propres
valeurs, chaque ville m’a appris quelque chose d’unique ; soit sur la
ville, soit sur moi-même. Donc, tout simplement, j’ai commencé à écrire. J’ai
laissé couler mes pensées, mes idées. À Lille, j’avais commencé mon voyage pour
découvrir ce qui était différent hors de la Provence, mais la photo que j’ai
prise m’a mené à en faire des liens. À Rouen, j’étais fasciné par l’histoire de
Jeanne D’Arc. À Rennes, j’ai pensé à .encore
un autre pays, et à ma famille, en particulier ma mère, parce que j’aurais aimé
qu’elle ait la chance de voir ce que je voyais. À Toulouse, j’étais tout
simplement ravi d’être de retour dans le sud. À Montpellier, je pensais à ma
famille, et j’ai commencé à penser à mon propre futur, peut-être dans ce pays.
Finalement, en rentrant à Aix, j’ai vu comment mon temps à
l’extérieur de la Provence m’a rendu énormément connaissant d’être de retour,
d’être ici dans ma ville. Penser qu’il faudra repartir pour les États-Unis dans
quelques mois... c’est quand même triste après tout ce que j’ai vécu ici.
C’était mes vacances qui ont inspiré ce devoir créatif, et effectivement, ce
devoir qui me fait réfléchir plus profondément à mes relations avec cette ville
d’Aix, dont je ne voulais même pas parler au début.
PROPOSITION DE NATASHA :
C.U.Q.U.E.S.
Dans Aix-En-Provence, il y a un parc;
dans cet parc, il y a une femme;
dans cette femme, il y a une imagination immense…
Sys-té-ma-tique-ment
On liste les choses
dans les choses
Sys-té-ma-tique-ment
On liste des choses
sans lister des choses
Le parc n’a pas qu’une
femme, mais plusieurs
Qui voient les
collines naturelles, pas
Sys-té-ma-tique-ment
Mais
Na-tu-relle-ment
Dans le parc, il y a:
Les sous-bois d’une
pinède
Des Sentiers
serpentent
De vastes pelouses
La végétation
na-tu-relle
Des pins
Des laurier-tins
Des romarins
Avec une grande et
belle vue de la centre ville
Sans sous-bois
Sans pins
Sans na-tu-relle
L’imagination immense
renversa la femme;
La femme renversa le
parc;
Le parc renversa la
ville d’Aix-En-Provence
Natasha, Analyse :
Mon projet commence
avec un petit poème dans le style de ¨Chanson enfantin des Deux-Sèvres¨ par
Paul Éluard. J’ai choisi ce poème pour deux raisons: j’aime le poème, et je
n’aime pas le poème. Les raison pour lesquelles j’aime ¨Chanson enfantin¨ sont
les suivantes: c’est simple, mais c’est complexe en même temps; le poème trouve
les petites choses dans la vie, et montre bien la vie calme dans une grande
ville; c’est une découverte; et cela commence comme cela termine, avec la
ville. Mais, le poème manque de tout. Il n’y a pas juste une maison à Paris, il
y en a plusieurs. Et dans la maison, il n’y a pas juste un chambre, mais
plusieurs. C’est juste une petite représentation d’une vie à Paris parmi
plusieurs. J’essaie d’utiliser cette idée et cette conception dans mon texte
créatif, et j’ai essayé de refléter cette juxtaposition avec mon propre poème.
Oui, le poème commence systématiquement, mais il y a plusieurs des choses qui
existent autour de moi, pas un seul petit aspect.
J’ai trouvé le Parc de collines de
Cuques quand j’ai couru. C’est un petit parc avec plusieurs collines (d’où, le
nom du parc) et la vue d’Aix est magnifique. Quelques fois, je m’assieds dans
le parc après avoir fait du jogging pour un petit repos. Là, le soleil est
brillant, les marches de pierres sont couvert avec de la mousse, et plus.
Alors, quand j’ai pensé au poème ¨Chanson enfantine¨, qui se focalise sur les
petits aspects de la vie, comme maintenant au parc, et je me suis dit ¨Comment
est-ce que je peut montrer toutes les jolies choses du parc si je me focalise
sur un petit aspect?¨.
Ma première idée pour le devoir
créatif était de faire une comparaison entre l’Aix du centre ville et l’Aix qui
est plus loin (comme le parc avec une vue d’Aix). Mais, quand j’ai fait des
comparaisons, c’était difficile de trouver un aspect spécifique pour créer un
projet. Alors, ensuite j’ai choisi le projet que je fait maintenant, avec le
poème et le vrai espace dans l'environnement, pour montrer comment c’est
difficile de définir l’espace avec un seul poème, ou un seul experience. Mon
idée c’est qu’il est impossible de créer une description précis d’un espace.
C’est possible d’essayer, de toujours essayer, mais pour une vraie
représentation d’un espace, c’est nécessaire d’être présent dans l’espace
lui-même.
Je commence mon poème comme le poème
d’Éluard, mais avec une grande différence; j’utilise ¨l’imagination¨ qui est
immense et grand. Ce n’est pas possible de définir l’imagination, ou
caractériser l’imagination dans un espace. Elle n’a pas de limites. C’est la
raison pour laquelle je commence avec une femme (bien sûr moi) et
l’imagination; c’est une forme de libération pour le poème. La deuxième partie
du poème se moque du mot ¨systématiquement¨. Je vois le poème d’Éluard comme un
poème systématique, qui a une formule précise. Je ne veux pas systématiquement
créer une liste de choses dans le Parc de Cuques; je veux que mon stylo soit
libre, sans restrictions, pour créer quelque-chose de ¨naturel¨, comme tout ce
qui est autour de moi dans le parc. Après l’introduction d’idée de ¨naturel¨,
je commence une liste des chose dans le parc qui sont naturelles, mais c’est
apparent que la liste ne sera jamais finie. Puis, il y a une comparaison entre
le parc et la ville d’Aix, qui n’a pas beaucoup de ¨collines¨ comme le parc.
Mon
projet finit comme le début, comme le poème d’Éluard, avec un renversement, qui
montre les contraintes du monde des poèmes.
PROPOSITION DE KARINAH :
Karinah, Analyse :
Au début, je n’étais pas sûre de savoir comment intégrer mon idée de
capturer des gens dans différents espaces.
J’étais sur que je voulais dessiner un petit portrait de chaque
personne, mais cela ne suffisait pas. Je suis allée à des nombreux établissements
dans l'espoir d’être inspirée. Enfin, dans une librairie, j’ai eu ma première
rencontre face à face avec une inconnu française. Une petite discussion s’est
transformée en une conversation de deux heures et après que je savais comment
je allais à structurer mon projet. Je
voulais me souvenir de cette conversation, alors j’ai pensé à documenter
l'essence profonde de la conversation et à dessiner un croquis de chaque personne.
Ensuite, je voulais placer chaque photo dans une enveloppe représentant mon
désir du envoyer aux États-Unis comme un souvenir. Ensemble, de tous les
endroits où je suis allé, trois rencontres ont été le plus profondes: la
librairie, le café et la papeterie.
A la librairie, j’ai
rencontré une autre fille. Nous avons parlé de la littérature et des concepts
abstraits de la perception et de la réalité. Dans la carte, j’ai écrit des
autres questions philosophiques et le résultat était que nous ne pouvions pas
venir à des réponses concrètes. Mais,
toutefois, pour la première fois, j’ai finalement le lien avec une personne
française. Au café, il y avait une fille
d’un pays étranger. Nous avons discutés des difficultés à habiter dans un pays
étranger pour la première fois. Elle m’a donné des conseils et elle m'a aidé à
surmonter certaines insécurités d'être dans un nouveau pays. Finalement, quand
je n’étais pas bien compris par un employé, il y avait une étudiante qui m’a
aidée. Elle a compris ma frustration avec la langue française et nous avons
discuté le processus difficile d'exprimer nos pensées dans une langue
étrangère. Puis elle a essayé d'expliquer l'importance du contexte dans la
conversation française. Après cette rencontre, j’ai eu une nouvelle perspective
sur l’acquisition de la langue.
Au
début, j’avais créé et utilisé les portraits aquarelle, mais après un horrible
accident avec une
tasse de café, j‘ai dû recommencer. Cette fois, j’ai utilisé
les couleurs noires et blanches. Je voulais que mes
dessins aient un sens de la
préservation qui pourrait durer éternellement comme mes souvenirs.
PROPOSITION DE HANNAH R. :
Hannah, Analyse :
Dans les rues d’Aix-en-Provence, tout le monde
marche d’un espace à un
autre. Les chemins d’Aix-en-Provence sont étroits
et plein de gens à l’heure du travail, et il y a beaucoup d’obstacles comme les crottins, les
camions poubelles, et les pierres de pavé. A Aix-en-Provence,
les trottoirs sont comme les rues, donc chaque trajet
est un jeu avec les autres gens, les vélos, et les voitures. Donc, les chaussures qu’une
personne porte pour traverser les rues d’Aix-en-Provence en dit beaucoup à propos de sa
personnalité. J’ai passé plusieurs heures à marcher à Aix-en-Provence, c’est une activité que j’apprécie uniquement ici, dans ma ville,
Aix-en-Provence. Cependant, où est-ce que tous les gens vont dans leurs
chaussures diverses ? Pour plein de gens, ils vont au café! Pour mieux comprendre la culture Aixoise, je suis allée à trois cafés du centre-ville, et j’ai regardé les
gens qui aiment les boissons du café. Chaque fois, j’ai noté les aspects des
gens qui sont entrés dans ce café, pendant que je prenais un café moi-même.
J’ai divisé les buveurs
de café en beaucoup de catégories : une
femme ou un homme. Quel type de chaussure portent-ils ?
Les bottes, les talons, les baskets, les ballerines, les tennis, ou les
chaussures habillées. Est-ce qu’ils prennent le café sur place ou à
emporter ? Et la catégorie le plus important, le type de café. Pour plus de simplicité, les catégories sont l’espresso, le
café allongé, le café crème, ou le chocolat
chaud. Après avoir observé
les gens des cafés le matin et l’après-midi à la Brulerie Richelme, le Gaulois et
Coffee-to-go, j’ai regardé plus de quarante personnes. J’ai aimé voir, regarder, écouter, analyser
et comprendre les gens qui ont pris le café, pourtant c’était difficile de
trouver une modélisation entre le type de chaussure et le café préféré. Grâce à
ce, j’ai trouvé qu’il y a beaucoup de raisons
pour prendre le café, mais peu importe qu’elle est la raison, la chose l’importante est d’avoir le café à ce moment-là.
J’ai créé
la forme d’une tasse de café par une liste de mots que j’ai
observé aux cafés. La forme elle-même est une
contrainte d’écriture, mais en addition j’ai mis les mots ensemble
par catégorie. C’était difficile de trouver les mots qui rentrent avec la taille exacte et aussi contiennent le sens que je cherche. La forme de la tasse de café ressemble
les deux, à une tasse de café allongé et à une tasse d’espresso. J’ai choisi cette forme parce
que les deux tasses sont les plus fréquentes
dans les cafés. L’anse dit « la raison
pour café », qui est le titre de l’œuvre créative. On va au café pour une multitude de
raisons, mais pour tout le monde, il y a une
raison.
Souvent, les femmes prennent un café pendant qu’elles parlent ensemble. Le café est un espace pour
parler avec un vieil ami, rencontrer un nouvel
ami, ou avoir un rendez-vous. A la Brulerie Richelme, beaucoup de gens
choisissent de s’asseoir dehors aux tables
oranges. Quand deux femmes prennent les cafés ensemble,
elles s’assoient à la même côte de la table ensemble. Mais, quand un homme et une femme,
ou deux hommes prennent les cafés ensemble, ils s’assoient
toujours en face de l’autre. Je pense que
c’est intéressant parce que les femmes sont plus proches
et à l’aise avec leur amies. J’ai vu beaucoup
d’hommes seuls qui lisent
le journal, content d’être tout seul. Pourtant,
j’ai vu seulement une femme qui était seule, et elle faisait
beaucoup de choses sur son portable, puis elle
est partie très vite. Cette femme portait les talons. Elle semblait
plus indépendante et elle était efficace. La
femme prenait un café crème, pas simplement un
espresso. J’aime ça, parce que ses chaussures n’étaient pas traditionnelles,
comme son café. Elle prenait le café crème au comptoir, et elle l’a bu en moins de
quatre minutes.
À Coffee-to-Go,
les bottes et les ballerines sont entrées ensemble, deux jeunes filles qui aiment les grands cafés. Elles sont les seules personnes qui ont pris leurs cafés à
emporter que j’ai vues. Leurs bottes sont neuves, leurs cafés crème sont grands, et leurs cœurs
sont contents. La raison pour prendre un café
est pour la joie de vivre. Pour les autres dans le café, la raison est directe : le café est nécessaire pour étudier. Je
suis une des personnes qui a besoin d’un espresso avec
les devoirs, qui travaille mieux dans
l’atmosphère du café, qui garde l’argent du déjeuner pour le café. En France, et dans le monde, le café mérite son
prix. J’ai parlé au serveur barista de Coffee-to-Go des stéréotypes que j’avais écouté des clients
américains et les clients français. À
mon étonnement, il était d’accord avec moi, que les américains
prennent plus leur café à emporter que les
français, mais cette année, plusieurs étudiants américains prenaient le café sur place. Comme la mode des chaussures, la
façon d’apprécier le café se transforme avec les
saisons.
Au Gaulois,
le café n’est pas la seule addiction que les Aixois aiment du Gaulois. Beaucoup de gens ont voulu du tabac et un
billet de loto, pas de café. C’était très
diffèrent parce que les autres cafés ne vendent pas ces chose là, mais après j’ai beaucoup
pensé à cette idée, je crois que c’est une très bonne idée pour les affaires. Tout le monde qui est entré dans Le Gaulois, est plus
« locale » que tous les café que j’ai
observé, ils connaissent la femme qui travail. Deux
étudiants, un homme qui porte des bottes robustes et un aire de confiance, était le tuteur, qui a pris un grand café allongé. L’autre étudiant changeait chaque quinze minute, c’était un rendez-vous
académique, donc quoi de mieux qu’un bureau dans
le café ?
J’ai vu plus d’hommes qui portaient des baskets plutôt que des chaussures habillées,
comparé aux autres cafés, ce qui me surprit. Quand je
fais une promenade à Aix-en-Provence, les hommes qui me passent devant sont
bien habillés, avec des
chaussures chics, mais c’est possible qu’ils aillent aux cafés plus tôt que
moi. Les chaussures les plus répandues pour les femmes qui boivent le café sont les
bottes, ce dont je m’attendais grâce à la
saison.
Les cafés sont un espace
où tout le monde peut profiter du goût, profiter de bavarder, et profiter de l’effet de la caféine, sans justification. Comme ça, les
chaussures diverses que les Aixois portent ne définissent pas leur préférence de café, parce que toute le monde a la liberté de choisir leurs chaussures, leur café
préféré et aussi leur boisson pour la journée.
La modélisation que j’ai trouvé aux cafés
d’Aix-en-Provence est que le tasse de café donne un bonheur
égal aux personnes
qui boivent. C’est tout, le café est apprécié mondialement, peu importe quel type de chaussure
l’achète.
PROPOSITION DE EMMY :
Introduction
Lorsque
ce projet a été donné, une chose était claire : les étudiants de
« French Honors Program » ont des possibilités infinies pour l’exploration
d’un espace. Pendant qu’il semble agréable qu’on nous ait donné cette grande
liberté d’explorer, c’était d’autant plus un grand défi. La combinaison d’une
grande ville, des façons illimitées de décrire un espace dans cette ville, une
page vierge peut donner le tournis à quelqu’un ! Mais après plus de pensées,
on se rend compte que ce projet est une chance de voir une rue, un quartier,
une ville, un pays et même le monde d’une façon unique et renouvelée. Il n’y a
personne pour te dire les façons « correctes » et « incorrectes » de voir tes
espaces, seulement toi et ta tête, avec l’assistance de la vue, de sens, des sensations,
des sons et bien sûr un appareil photo. Il s’avère que ce sont des outils excessivement
puissants dans l’effort de comprendre l’espace de notre monde.
Mon idée
Quand
j’ai appris le projet, j’ai su que je voulais utiliser mon appareil photo comme
mes yeux de voir un espace, n’importe quel l’espace que je choisirais. J’avais
utilisé mon appareil photo comme une façon de documenter ma vie depuis quelques
années et depuis que suis arrivée en France, alors le choix de l’inclure était
facile. Les questions difficiles étaient comment
je dois l’utiliser et quel espace
je dois explorer. J’ai pensé sur les espaces diffèrent en Aix lequel je
connais : les deux bâtiments de l’école, le café, ma maison, Cours
Mirabeau, etc. Mais un espace en particulier est privilégié dans ma tête :
le banc de la cathédrale.
Là, je prends mon déjeuner
chaque jour, en regardant les gens qui passent devant moi et l’activité dans la
place devant Science Po. Chaque jour, je vois des travailleurs, des enfants
empotés, des étudiants paressant, des chiens galopant, de vieux hommes et
femmes marchant lentement et beaucoup d’autres choses. C’était un espace avec
lequel j’ai eu beaucoup d’expériences, mais pas par-derrière un objectif et
seulement pendant une heure du jour. Clairement, il y avait plus de couche que
je n’ai pas encore découvertes encore et ce projet était la chance parfaite de
le faire.
Alors, j’ai décidé que la
meilleure façon de faire connaissance avec cet espace était de ressentir
l’espace pendant des heures du jour différent, à la fois en personne et en
rétrospection, avec l’aide de mon appareil photo. Debout dans le même endroit,
en regardant dans la même direction chaque fois, j’ai pris une série de sept photos,
commençant juste avant 9 h 00 du matin. Après chaque séance, j’ai écrit mes
réflexions sur l’espace : ce que j’ai vu, l’état d’esprit, comment je me
suis sentie, etc. Puis, j’ai fermé mon cahier afin de pouvoir regarder les
photos plus tard, sans les partis pris que je vais formé en personne. J’étais
curieuse si et comment ma perspective changerait entre une expérience en temps
réel et une expérience captée par un photographe. Et plus important, quelle est
le possibilité d’un appareil photo de capturer plus que seulement l’apparence
d’une scène ? Est-ce que c’est possible de capturer le même état d’esprit
que je vois en personne ?
Documentation
Série #1 – La place et la rue à 8 h 55
Les impressions immédiates :
Malgré le
fait que semble calme et silencieuse à première vue, il y a une impression l’urgence
dans l’urgence dans l’air. Peut-être c’est parce que je suis en retard pour mon
cours et j’ai un sens d’urgence interne en moi-même, mais aussi je pense que
tous les jours commencent souvent avec d’une manière frénétique le matin. Il
n’y a pas beaucoup de gens déjà, mais tout le monde là est pressé d’arriver à
la ligne de départ. Il n’y a pas beaucoup de trafic sauf un camion noir qui
bouge lentement en haut de la rue.
Les photos en
rétrospection : La lumière dans cette photo me dit que c’est le matin. Il
y a un vélo rose appuyé dans l’arbre alors il est clair que plusieurs personnes
ont déjà commencé leur journée, mais pas beaucoup. Il n’y a pas trop d’activités
sur la place comme d’habitude et quand je le regarde, je sens que je dois
revenir à mon lit.
Série #2 – La place et la rue à 10 h 30
Les impressions immédiates :
Je me
suis précipitée quand j’ai vu un grand groupe d’élèves en face de la cathédrale.
C’est clair qu’ils étaient sur une sortie scolaire pour commencer leur journée.
Même s’il y a beaucoup de masse dans la rue, il y a une énergie d’ennui et d’impatience
plutôt qu’un enthousiasme comme j’ai présumé quand j’ai vu le groupe de loin.
Il semble qu’ils veulent partir et que les adultes qui guident le groupe sont
appliqués pour faire cesser cette énergie agitée. Plusieurs personnes qui
passent regardent le groupe avec une curiosité bref, mais pour la plupart, tous
les passants continuent sans une deuxième déviation et continuer leur
journée.
Les photos en
rétrospection : Il y a une énergie de jeunes de la jeunesse dans cette
photo pour la raison évidente que la place est pleine d’étudiants de lycée,
mais aussi parce qu’il y a une autre jeune fille qui marche juste devant le
groupe. Avec un peu plus d’attention, il y a plus d’évidence qu’il y a un sens
d’ennui malgré le chaos du groupe. Le matin semble encore lent.
Série #3 – La place et la rue à 11 h 50
Les impressions
immédiates : La majorité des gens sur la place semble être en pause de
leur journée des cours ou leur travail. Il y a un sens d’amuseuse dans l’air
mais aussi un sens d’anticipation. Clairement, la journée n’est pas complète.
Il y a le travail encore qui dontêtre fini alors l’atmosphère n’est pas
détendue. J’ai le sens que les étudiants dominent cet espace et tous les autres
sont justes des gens qui passent. Les vendeurs sont prêts pour le déjeuner et
il y a un assemblé pour un spectacle spécial.
Les photos en
rétrospection : Il y a un éclat d’énergie dans cette photo. Deux
étudiants se tiennent juste devant l’objectif, alors la place semble très bondée.
Le soleil est haut dans le ciel, mais il n’y a pas un sens de chaleur vraiment
peut être parce qu’il y a de longues ombres, et pour moi, les ombres
représentent le froid. Basée sur la deuxième photo de la rue, il semble que
tout le monde est travailleur.
Série #4 – La place et la rue à 13 h 30
Les impressions
immédiates : C’est juste après l’heure de déjeuner mais plusieurs
personnes persistent. Certains me regardent avec un regard curieux et je peux
voir pourquoi—une fille américaine avec un appareil photo. Qu’est ce qu’elle
fait ? Est-ce que je serai sur la photo ? Pourtant, personne ne me remet
en question. Je ne suis pas tellement important part de la journée. Je suis
seulement un élément de la scène.
Les photos en
rétrospection : Le soleil réchauffe les photos et un rayon traverse au
milieu, alors il semble un jour de l’été, sauf les vestes que les gens portent.
Sinon, je ne vois pas beaucoup d’autres choses concernant la photo. L’énergie
est stagnante pour la plupart.
Série #5 – La place et la rue à 17 h 15
Les impressions
immédiates : Au moment où je reviens, il semble que la journée soit
calme finalement. Il n’y a pas beaucoup de gens sur la place et pas beaucoup de
bruit. Le soleil est parti et il fait un peu plus froid alors il n’y a pas
beaucoup de motivation de rester dehors. Mais tout de suite, il y a une
précipitation de brouhaha ! Je suis submergée par les opportunités de
photos, mais je dois capturer toutes les scènes. Une scène en particulière
gagne mon attention : un petit garçon qui danse sur la trottoir, regardant
quelques choses en face de lui. Il est avec son père, mais il ne fait pas
attention. Mais même s’il y a une augmentation d’activité, c’est encore comme
la journée était presque finie. Tout le monde semble heureux d’avoir fini la
journée.
Les photos en
rétrospection : Cette sérié est la plus intéressant pour moi. J’ai senti
que je dois inclure des photos multiples de cette heure parce qu’en espace de
quelques secondes, la scène a changé rapidement et c’est clair dans les photos
aussi. Dans la première et la deuxième photo, il fait froid dans ces photos,
particulièrement en comparaison aux autres. Je voudrais porter une veste quand
je les regarde ! C’est difficile de dire les motivations de tous les gens
dans ces photos parce que l’heure est ambigue. Mais dans la troisième photo,
que j’ai prise quelques secondes après, il y a beaucoup d’action. Il semble que
la journée ait commencé encore !
Série #6 – La place et la rue à 18 h 55
Les impressions
immédiates : La journée de travail est terminée sauf que quelques gens
qui reviennent chez eux en voiture. Il n’y a plus de gens à pieds sauf quelques
étudiants qui marchent tout seul. Le ciel est magnifique maintenant, mais personne
ne fait attention. Il fait froid en plus. La cathédrale à l’arrière de moi est
le centre de la scène. C’est éclairé comme le ciel alors je la regarde pour
quelque temps.
Les photos en
rétrospection : La lumière orange des lampadaires sur la place réchauffe
la place comme un feu. Toute la terre est trempée avec cette lumière et contre le
ciel bleu, il semble qu’il y ait raison de faire une fête de nuit.
Série #7 – La place et la rue à 20 h 45
Les impressions immédiates :
Enfin,
la place et la rue sont complètement en noir. C’est plein pour la plupart, sauf
moi et ma compagne. L’état d’esprit à la fin de la journée est un peu désolé,
mais aussi tellement tranquille. Même si je ne passées pas de temps ici chaque
jour, je pense que je pourrais dire que c’est un espace de beaucoup d’activités
pendant les journées. Il y a un sens d’énergie persistant dans l’air.
Les photos en
rétrospection : Quand je regarde cette photo, immédiatement je pense que
tout le monde est endormi. Le monde est en repos. La rue est dans le noir.
C’est calme mais aussi un peu inquiétant parce qu’il n’y a personne pour
partager ce moment.
Réflexion
Pour la
plupart, je pense que mes photos reflètent ce que j’ai senti dans mes premières
impressions de l’espace pendant chaque heure de la journée, mais il y avait une
différence dans la façon que j’ai décrit l’espace. Dans toutes mes impressions
immédiates, c’est clair que je décris mon expérience alors que dans les
réflexions de photos, il n’y a pas un point de vue très clair. Alors, les
premières impressions sont plus personnelles à mon avis. Les photos sont
simplement des photos—il y a une distance entre elles et le public. De plus, quelques
descriptions de photos ne vont pas avec comment je me suis senti sur le moment.
Les photos peuvent donner un sens général de la scène, mais elles ne peuvent
pas capturer la sensation complète.
Au total, c’était une
riche exploration d’un espace que j’ai pensé que je connaissais bien. Mais l’espace
n’est pas complet sans connaissance et l’expérience des autres heures de la
journée. Il y a un flux et reflux constant d’énergie tout au long de la journée
alors c’est difficile de restreindre cet espace à une définition ou
description. L’activité et l’état d’esprit de la place et la rue peuvent
changer en espace de quelques secondes, comme plusieurs espaces à
Aix-en-Provence.
Cet espace est unique à
cet égard que c’est un carrefour des secteurs différents de la société Aixoise :
les jeunes et vieux, les étudiants et les travailleurs, ceux qui fonce et ceux
qui se reposer. Il peut être un terrain de jeu, un endroit pour un pique-nique
et encore un lieu de culte. Ici, les habitants d’Aix mangent, boive, rient,
dansent, jouent, se détendent, plaisantent, étudient, lissent, s’assoient dans
le soleil, attendent des amis, ou simplement passent. C’est impossible de
capturer l’essence de l’espace avec seulement une photo, ou une description
parce que la place est définie par toutes les parts ensemble. C’était un espace
joyeux, même quand le soleil ayant disparu.
PROPOSITION DE LIBBY :
La vie
de Brasserie de la Mairie
Je suis Brasserie de la Mairie
Des murs orange et violet, je suis
Je suis un homme qui a pris
Son petit déjeuner ici, où je suis
Je suis les fleurs dans la place qui sont vendues
Et les cafés au début
De chaque journée pour la femme qui les a bu
La femme la plus belle que j’ai jamais vue
Je suis Brasserie de la Mairie
J’ai un cœur, j’ai une vie
L’intérieur et le square, les deux sont moi
Le square est aussi Le Bar de Mus, là
Où est-ce que je termine et il commence – je ne sais pas
Mais je gagne plus de personnes, je sais ça.
Pourquoi ? Je pense que la raison
Est l’homme qui sert les boissons,
Qui sourit avec beaucoup de patience
Même si les personnes sont indifférentes.
Il porte toujours un sweat-shirt noir
Et une écharpe bleu dans le froid du soir
Il travail dur pour réaliser ses espoirs
Et sa présence donne la vie à mon square.
Je suis toutes les personnes qui ont mes clés
Et les personnes qui boivent mon café
Et la lumière sur mes tables, le soleil
Et les pensées dans chaque tête, les idées.
Je suis Brasserie de la Mairie
J’ai un cœur, j’ai une vie.
Libby, Analyse :
Le premier projet créatif était difficile pour moi
mais aussi agréable. J'ai choisi la première option de m'asseoir dans un café,
de regarder les détails et d’obtenir un sentiment et une vue complète de
l'espace. J’aime regarder les gens et passer du temps dans les cafés en pensant
à mon expérience ici, et ces choses étaient les grandes parties de ce projet.
J’aime écrire aussi, mais encore en Anglais la poésie n’est pas le plus facile
pour moi. J’aime lire la poésie et quelque fois j’écris de la « poésie en
prose » mais je ne suis pas contente des résultats de mes efforts la plupart
du temps. Pourtant, je n’ai jamais essayé d’écrire de la poésie française et le
mode de ce projet semble une opportunité parfaite pour moi d’essayer. L’espace
semble être une chose poétique et il m’a inspiré pour m’essayer à la poésie
française.
Depuis le début du semestre je passe beaucoup de
temps dans les cafés parce que j’ai du temps libre entre et avant mes cours mais
je ne veux pas passer tous mon temps chez moi. Je veux regarder les gens et
profiter de mon expérience à Aix. J’aime la Brasserie de la Mairie donc je l'ai
choisi pour l’observer. J’ai décidé d’écrire quelque chose de la perspective du
café lui-même parce que j’aime donner la vie aux objets inanimés ou presque
animés. Par exemple une fois j’ai écrit une histoire courte depuis la
perspective d’un arbre et c’était agréable et stimulant parce qu’il m’a fait
penser d’un autre façon. Je pense aussi que l'esprit d'un endroit peut être
présenté comme un vrai personnage, et l’espace a une sorte de cœur. Dans mon
poème, c’est comme si le café a des sentiments et des opinions et des perceptions.
Le point de vue de mon poème est ma première contrainte.
Les gens sont l’élément de l’espace qui m'intéresse
le plus donc je voulais beaucoup travailler avec l'air que les gens portent à
un endroit. Il me semble que les gens définissent l’espace qu’ils occupent pour
la plupart. Pour commencer mon projet, j’ai suivi les directions de Perec et je
suis allée à la Brasserie de la Mairie et j’ai noté beaucoup de détails. Dans
mon travail final il n’y a pas beaucoup de petits éléments que j’ai noté parce
qu’ils n’avaient pas tous marchés avec mes grandes idées, mais cet exercice
était une bonne façon pour avoir une vraie idée de l’endroit. J’ai fait
attention à quelques personnes, et j’ai pensé que celui qui définit l’espace le
mieux était un serveur de café. Sa manière et ses actions rendent l’espace
diffèrent et mettent un ton de tranquillité et de bonheur dans le café entier.
J’ai aussi pensé à des définitions de l’espace similairement à Perec, comme
« où est-ce qu’un espace termine et un autre commence ? » quand
je mentionne le Bar des Murs qui partage la place avec la Brasserie de la
Mairie.
Ma deuxième contrainte était la rime. En
travaillant avec la langue pour créer les rimes, mes idées pour mon poème ont
changées. J’ai écrit un brouillon sans rime qui n'avait pas assez de structure
ou de contraintes donc je l'ai utilisé comme guide pour mon travail final qui a
une disposition de rime aaaa, bbbb, etc. Il me fait penser plus à des mots précis
qui riment mais aussi à travailler avec mes idées spécifiques et générales. Je
pense que j'ai gardé mes grandes idées mais ligne après ligne mon poème a beaucoup
changé.
Un grand challenge pour
moi était que j’aimais jouer avec les mots du poème mais mon vocabulaire
français n’est pas très grand ou avancé. J’ai un peu utilisé un dictionnaire de
rime français, et cela m’aidait, mais il montrait les mots avec les mêmes
lettres quand il y a plusieurs façons d’écrire un seul son. Donc, c’était
nécessaire pour moi d’utiliser mon propre vocabulaire et ma connaissance des prononciations
des mots français. C’était une agréable surprise que je pouvais créer un poème
avec un schéma de rime consistant qui aussi est logique et communique une
grande idée que l’espace est généralement dicté par les gens. J’étais surprise
aussi d’aimer mon travail final, avec la rime et plus de contraintes, plus j’ai
aimé mon brouillon qui était beaucoup plus libre. J’ai appris que ce que
L’Oulipo a suggéré était vrai : « les contraintes deviennent un
vecteur créatif, » et elles sont bénéfique pour la qualité d’un travail
littéraire. En simplement ajoutant un schéma de rime, j’ai transformé et
amélioré mon poème.
Pour conclure, ce projet a
été un challenge mais il a été très gratifiant et j’ai appris une nouvelle
façon de penser à l’espace et à la langue française. En découvrant l’esprit de la
Brasserie de la Mairie et en jouant avec les mots, j’ai gagné une compréhension
plus forte à propos de mes capacités, moi-même, et la ville et les personnes
d’Aix-en-Provence.
PROPOSITION DE MARJORY :
Marjory, Analyse :
Quand
j’ai
commencé de
penser au sujet de ce projet, j’ai
voulu faire quelque chose de different en utilisant le jeu de société
Monopoly version d’Aix-en-Provence
que j’ai vu et auquel j’ai
joué
dans un salon de thé
qui s’appelle
Coco Bohème. J’ai
essayé de
marcher dans les rues et de noter les couleurs qui ont un lien dans certaines
rues dans le jeu, mais après
avoir réfléchi,
j’ai
décidé
que je n’aime
pas cette idée. Grâce
à
ma nostalgie, j’ai
décidé
de faire quelque chose qui me fait du bien, et a amélioré
mon experience pendant que j’habite
à
Aix-en-Provence. J’ai
choisi quelques endroits que me rappellent la Californie ou chez-moi. Pendant que j’étais à chaque endroit, j’ai
écrit quelques mots dans mon carnet en
utilisant l’association libre. J’ai fait une liste aussi longue
que possible, et j’ai
arrêté
après quelques minutes. Alors,
j’ai
décidé
d'utiliser la contrainte de l'allitération pour chaque site, et
j’ai
choisi des mots dans ma liste qui ont tous commencé
par la même lettre (j’ai choisi une lettre différente pour chaque site). J’ai pris ce processus un peu plus loin et j’ai
décidé
d'écrire
avec l'aide de petits poèmes en vers libres, et au lieu d'utiliser l'allitération
ici, j’ai concentré
chaque poème autour des
mots que j’ai
vais déjà
décrits.
J’ai essayé
de suivre le même chemin que Georges Perec dans son œuvre Espèces
d’espaces dans
laquelle l’écrivain décrit
des types différents d’espaces
que nous environs. Chaque lieu/rue
que j’ai choisi c’est un espace
avec lequel je suis en contact tous les jours, ou au moins touts les semaines.
Dans le chapitre d’Espèces
d’espaces qui s’appelle “La rue,” Perec établit un sens d’ordre dans tous
les espaces où nous marchons et
pour moi l’ordre est représenté par tout ce qui n’est pas drastiquement différent dans Aix-en-Provence, en effet tout ce qui peut être similaire à ma vie avant de venir ici.
Quelques
problèmes que j’ai rencontré sont été la difficulté de décider comment démarrer mon
projet, et aussi comment ne pas me coincer ou m’ennuyer. Pour cette raison, j’ai décidé de changer mon idée initiale du projet et c’est aussi la raison pour laquelle j’ai décidé d'utiliser l’association libre et le vers libre. J’aime aussi
beaucoup les mots et la façon dont ils
sonnent et comment chaque mot a souvent une signification très spécifique, et c’est pour ça que j’ai décidé d'utiliser l’allitération. J’ai aussi trouvé qu'il est difficile de consacrer du temps fait spécifiquement pour
travailler sur l'aspect de l'exploration de mon projet, et j’ai trouvé que j’ai du écrire le temps
dans mon calendrier.
Une des découvertes les
plus importantes ou les surprises que j’ai trouvées était le fait que
le travail sur ce projet a été très thérapeutique pour
moi, et m'a aidé à m’assimiler à la vie à Aix-en-Provence. C’était aussi un grand confort pour moi d'explorer ces différentes rues qui
semblent d'abord si étrangères pour moi,
mais que j’ai plus tard réalisé ont des grandes
similitudes de façon très significative
pour moi. Je pense que dans l'ensemble, c’était important pour moi de me rendre compte que, parfois,
la manière dont nous
percevons les choses est souvent liée à ce que la façon dont nous décidons de regarder les choses. Si vous décidez d'être positive
d'une expérience, alors
plus souvent elle finit par être une expérience positive,
mais la même chose est également vrai et
vice versa.
PROPOSITION DE MEGAN :
Megan, Analyse :
Est-Aix une ville ouverte
ou fermée ?
Pendant ce projet, j’ai découvert deux choses sur
la ville Aix-en-Provence. J’ai trouvé que la ville peut sembler être ouverte ou un peu fermée. Tout cela dépend de quand on marche dans les rues d’Aix et, en plus, où
on marche. En me promenant dans les rues, j’ai
trouvé qu’Aix est une ville qui court avec le monde dans la vérité de la vie rapide, mais aussi une ville qui peut être ouverte et accueillante.
Aix est
une ville ouverte
Il y avait deux jours où
je me suis promenée dans les rues d’Aix (chacun pendant à peu près une
heure et demie) et où j’ai trouvé que c’est une
ville très ouverte, accueillant, et aimable.
Pendant la première demie heure, j’ai seulement
marché, en regardant et en observant les choses qui
font Aix est une ville qui est différente des autres villes de France. J’ai remarqué certains objets et certaines personnes qui me
permettent de penser à Aix comme une ville ouverte.
Après, j’ai pris des photos qui me semblaient
représenter la ville de cette manière. La
première fois que je marchais à Aix, il y avait un homme qui m’a arrêté dans la
rue. Il m’a demandé si j’étais photographe et nous
avons parlé des photographies, des appareils-photos et les règles pour prendre
les meilleures photos. Nous avons discuté
pendant environ dix minutes, jusqu'à ce qu’il dit un mot que je n’ai pas compris et qu’il réalise que je
n’étais pas française et que je ne venais pas d’Aix. Ceci a seulement renforcé mes
pensées qu’Aix est une ville très ouverte et tolérante.
Le deuxième jour, je marchais dans les rues d’Aix une
autre fois pour observer les gens et leurs interactions les uns avec les autres. Suivant cette expérience,
J’ai pris des photos qui expliquent pourquoi la ville est ouverte en considérant les
relations de ses gens. Pendant ce temps, tous les gens parlaient avec les
autres et il y avait beaucoup de discutions que j’ai entendues dans les rues.
Le premier jour, je marchais à Aix le matin, et le deuxième jour, je marchais à Aix le soir. Après avoir finalisé mon devoir, j’ai noté
que le temps pendant lequel je marchais dans les rues était important.
Aix est une ville fermée
J’ai seulement marché un jour dans la ville pour cette partie de mon
devoir. Pour cette partie, l’heure était environ midi
et je me promenais dans les rues bien connues
d’Aix. Elles étaient très passantes et il y
avait beaucoup de gens qui couraient d’un endroit ou d’un autre.
Tout à semblé passer immédiatement et la vie me
semblait être très rapide. Tous les gens dans
les rues étaient destinés à une chose où une
autre. Il y avait aussi beaucoup d’autre travail qui s’est passé dans les rues
ce jour là. Beaucoup de rues étaient fermées pour la construction et le travail
dans les rues. Cela ne me dérangeait pas, mais
je pense qu’elle changeait la vie pour d’autres personnes à Aix pour la journée. Encore une
fois, j’ai pris des photos des rues, et des choses qui montrent que la ville d’Aix est une ville fermée.
Je pense que les horaires
pendant le jour devenent plus importantes après que j’ai fini
cette partie du devoir parce que j’ai trouve que la ville est plus occupé pendant
les heures du centre de la journée que les heures du
matin ou du soir. Pendant la journée, Aix
commence comme une petite ville calme et silencieuse. Comme toutes les autre
villes du monde, qui deviennent préoccupées par
la vie et par le travail, mais à la fin de la journée, Aix retourne à son état plaisante et tranquille.
L’auteur
Après la découverte
de la ville d’Aix-en-Provence, j’étais inspirée par Perec et ses idées sur comment on peut décrire une ville. J’ai mis mes photos sur la page un
peu par ordre d’importance, selon moi, qu’elles ont pour Aix. J’ai mis les deux planètes au
centre de la page pour chaque idée et autour de ces planètes, sont les petites
choses qu’on peut trouver dans la ville qui indiquent qu’Aix est une ville
ouverte ou fermée.
J’étais en même temps inspirer par Roubaud et
l’utilisation des noms des rues pour créer une ville comme une chose ou une autre. Il y a plusieurs noms de rues que j’ai utilisé pour mon projet que j’ai mis
sur les deux pages avec l’intention de créer Aix comme une ville, uniquement
avec ces rues, mais je n’ai pas cherché toutes les rues à Aix qui ont les noms ouverts ou fermés.
Le Projet
Après avoir découvert la ville, je commençais avec
deux pages. J’ai crée deux planètes des photos panoramiques que j’ai prises pendant la première partie de mon projet et je les
ai mises au centre des deux pages. Après j’ai
choisi plusieurs photos qui décrivent mieux la
ville ouverte ou fermée. Tandis que je prenais mes photos, j’ai écrit mes
impressions sur l’endroit et sur chaque photo. Je les ai
mises sur les pages avec les photos. Mais Aix et
toujours une ville ; il n’y a pas deux ville d’Aix-en-Provence, Il fallait
que je mette une chose qui unifie les deux pages
pour dire qu’Aix n’est pas deux villes, mais tout simplement une ville avec deux
personnalités. D’abord, j’ai mis “la planète” sur la page « Aix
est une ville fermé, » en carré mais pour unifier les deux pages je l’ai remis en cercle.
La plus grande
difficulté pour moi était de ne pas rentrer dans le projet avec un projet dont
j’avais déjà pensé. Il est mieux de choisir un espace dans la ville de marcher et après on pense à l’expérience et on trouve la meilleure façon de
décrire l’expérience pour le projet.
PROPOSITION DE HANNAH L. :
« Bon Courage »
Qu’est-ce que c’est un
nom?
Je veux savoir si c’est possible
Regard autour de toi, Gérôme
Tu es très capable
Fais-le, fais-le
Maintenant, avant que
tu perdes ton courage
Le courage d’aujourd’hui, fais-le maintenant
Il disparaîtra rapidement
Ne le perds pas.
Suis la route et aie espoir mon ami
N'est-ce pas ce que tu
obtenu jusqu'ici ?
« C’est juste un Rêve »
Rouge, bleu, rouge, bleu,
rouge, bleu, blanc
C’est quoi, c’est ça,
c’est pas, c’est là
À mon dieu, le ciel est
parfait aujourd’hui
Elle espère que la route
mène à lui
Regardant dans l’eau, elle
voit son reflet
Elle se demande comment
faire une liaison
Les routes travaillent
ensemble pour faire un chemin
Elle va lui demander ce
qu'il va faire à la fin
À la fin de la rue, il ira
avec elle
Ou doit-elle marcher seule
Hannah, Analyse :
« Les Rues d’Aix »
Les noms des rues aux Etats-Unis sont simples. Michigan Avenue. Anne
Street. Lake Shore Drive. Lafayette
Road. College Avenue. Cependant, les rues d’Aix-en-Provence sont
plus vieilles, plus belles et leurs noms
correspondent à ce qui se trouve sur la rue. Je marchais dans le centre d'Aix pour noter les noms des rues et j'ai trouvé que
c'était très instructif et inspirant.
J'ai commencé par marcher dans la rue où habite ma
famille d'accueil, Boulevard Bellevue. Beau nom. La
rue est belle parce qu'il y a des maisons avec de petits
jardins et des fleurs suspendues sur des murs et
des portes. La nuit, je peux voir les étoiles et la lune qui brille
dans le ciel. Je continue en bas de la colline pour atteindre le Boulevard des Poilus. Le nom est drôle car il peut être traduit par « hairy » en anglais, mais je crois que poilus
signifie un soldat français de la Première Guerre mondiale. Ce nom est très
approprié parce que chaque jour je marche en face de l'école secondaire
militaire. Pendant la journée les élèves marchaient sur
la rue portant leurs uniformes militaires nécessaires. Je peux imaginer ce que
la rue ressemblait après la Grande Guerre et les hommes qui faisaient la queue
pour défendre leur pays. Toujours sur le
thème militaire c’est la Rue de Maréchal
Joffre ; mon père d'accueil m’a dit qu'il était général français. J'aime beaucoup cette rue. Quand je marche l'après-midi, il y
a une brise fraîche qui m’avoir froid. Des petits magasins comme un magasin de piano
que je vois tous les jours et dont j'apprécie la
beauté. Ce que je n'ai pas encore compris c'est
comment les conducteurs savent dans quelle
direction conduire sur cette rue à sens unique sans aucun panneau dans la rue.
C’est logique qu’il
y ait un ordre dans une rue du nom d'un général,
c'est comme s'il commandait les voitures et les piétons sur son chemin.
Mon
route préférée d’Aix est le Cours
Mirabeau. Il est intéressant de voir
comment même le dimanche après-midi, quand la
plupart des magasins sont fermés la rue est remplie de gens. Presque chaque
fois que je marche sur le Cours Mirabeau il y a un homme qui joue de
l'accordéon. Je trouve qu'il est très stéréotypée français et j’adore ça. Avec la musique rend la rue devient magique. Les
fontaines qui sont soupçonnées d'avoir des
pouvoirs magiques de guérison, la rotonde à la fin de la rue avec son eau
glorieuse, la crêpe à go go avec ses crêpes
Nutella célestes. Ce qui est très intéressant c’est
que la rue est une fois de plus nommée d'après
un général français de la révolution française. Je ne connais
pas beaucoup de choses sur Monsieur Mirabeau mais
je crois que c’était
un homme extraordinaire pour avoir la rue
principale d'une ville à son nom. Il me fait rire mais parce que j'ai vu des
photos de lui et il était un homme très gras, je me demande combien de combats
il a fait! Je ne serais pas surprise s'il aimait
les crêpes, ce qui expliquerait pourquoi crêpe à go go à l’emplacement
idéal. Ce que j’aime le plus à propos du Cours
Mirabeau est que son caractère remarquable est démontré par le fait qu'il y a
une douzaine de rues qui mènent à cette rue.
Du
Cours Mirabeau je marche à la Rue Nazareth.
Je trouve que cette rue est très stimulante
parce que d’un côté une statue de pasteur peut être trouvé et directement en face de lui un
magasin de lingerie. Quand je pense à Nazareth, je pense à Jésus, à la Bible et
à l'innocence. J'aime l'ironie de la statue et les
magasins étant proches les uns des autres. Puis je
marche sur la Rue Aude, en latin, cela signifie
« oser ». Cette rue est tout à
fait normal, mais la fontaine à la fin est très belle. Ma sœur d'accueil m'a
dit que la fontaine était là où les prostituées
étaient il y a très longtemps. Je ne sais pas si j’ai bien compris ou s’elle
blaguait mais c'est une très belle rue. Peut-être que la rue est appelée « ose » parce que les femmes qui étaient
des prostituées osaient être à un endroit très facile à
reconnaître et pour avoir de l'attention. Je me demande si c'est la fin du nom
de la rue. Cette rue est celle dont je suis la plus curieuse parce qu'elle
inflige l'inspiration, le courage et le désir de s’acquitter
de ce qu'une personne veut le plus.
Je sens que je suis dans le déjà vu parce que la
prochaine rue est la Rue Maréchal Foch, un autre de la général
français révolution. Sa rue est très extraordinaire parce que vous
pouvez voir deux places principales et la tour de l'horloge en face de vous. Il
existe une abondance de magasins et rien avoir avec son nom. Je pense que les rues qui sont
souvent occupées ont des noms de très importants
soldats français comme la Rue Maréchal
Foch. J’imagine la beauté de maintenant,
ce dont je me rends compte quand j'écris cet article est que de cette rue, vous pouvez voir la tour de l'horloge qui a
une plaque expliquant l'aide de Aix dans l'armée des États-Unis pour venir en France pendant la Seconde Guerre
mondiale. Même si le Maréchal Foch était de
la Première Guerre mondiale, marcher dans la rue
est presque comme marcher à travers le temps et il continue à la prochaine
guerre.
Une rue comme le Cours
Mirabeau est celle appelée Rue Gaston de
Saporta. Comment sont-elles semblables? Vous pouvez acheter de délicieuses
crêpes dans les deux rues. Aussi, beaucoup de
petites rues se connectent à Rue Gaston de
Saporta. Je ne sais pas qui était
Gaston, mais je peux supposer qu'il a fait une très grande contribution à Aix. Les rues avec de la
nourriture, des hôtels, des écoles et des musées se connectent à cette rue. Une personne très importante a donné une rue avec
une grande importance. À partir de Rue Gaston, vous pouvez voir la tour de
l'horloge. L'histoire est un élément clé à Aix-en-Provence.
Une petite rue qui est très agréable et laisse
refroidir une journée ensoleillée est la Rue de
l’École. C'est un nom de rue parfait pour mes pieds à l'école
parce que c'est le dernier
chemin que je prends avant de retourner à
la rue du CEF. Il m'aide à commencer à penser et à me concentrer en tant qu'étudiant. Vous trouverez une
école sur la droite, droit devant vous et à gauche. La rue porte bien son nom
et pour une bonne raison. Il y a deux universités ainsi qu’elle.
Finalement, mon voyage se termine à la Rue du Bon
Pasteur. Cette rue se connecte à la plus
belle église d’Aix, la
Cathédrale Saint-Sauveur d’Aix-en-Provence. Pasteur et sauveur
font référence à Jésus Christ. La rue du
Bon Pasteur conduit directement à l'église. C'est aussi une route longue et sur
un plan bien marqué en raison de son importance dans l'histoire d’Aix et des catholiques de France. Il est encourageant de marcher sur une
route nommée d'après une personne qui est censé sauver ma vie de péché.
Nommer une rue prend du temps, demande des efforts et de l'inspiration.
Toutes les rues que j'ai nommées ont une histoire et une signification
importante. J'espère continuer à marcher dans les rues d'Aix-en-Provence et
comprendre mieux la ville basée sur les noms des rues.
Joshua, Analyse :
Pour mon premier devoir créatif, j’ai été inspiré par les
œuvres de Jacques Roubaud, en particulier son œuvre
qui est concentré sur la journée à la gare. Il s’appelle « Pas perdus,
gare Saint-Lazare, » et c’est un poème qui nous permet à nous lecteur de suivre l’auteur dans son voyage à la
gare Saint-Lazare. Toutefois, l’auteur utilise seulement les mots « pas
perdus » et les endroits devant lesquels il passe
sur le chemin de la gare. En plus, pour un regard plus précis, le poème est
structuré comme si les mots marchent vers la destination, représentes par des flèches
et les polices à l’envers. À la fin du poème, l’auteur arrive finalement à la
gare quand les mots passent devant les mots « BILLETS GRANDES
LIGNES », juste de devenir perdu quand le train part. Bien que la
structure du poème soit très simple, il implique un message significatif, en particulier,
l’expérience que les voyageurs auraient dans la
gare où avec le transport public.
Il y a
trois semaines j’ai décidé d’explorer les parties d’Aix que je ne connais pas encore. Sur la route que je prends pour aller à l’école, je prends
le Boulevard du Roi René en direction du Cours
Mirabeau. À la fin de la rue, je tourne à droite, mais ce jour-là
j’ai décidé de tourner à gauche, une route que
je n’avais jamais prise.
En explorant cette nouvelle partie d’Aix, je
suis tombé sur la Gare Routière. C’était complètement par
accident que je suis tombé sur la gare, mais j’ai vraiment
été fasciné par ma nouvelle découverte. Ma fascination avec la gare m’a incité à marcher dans la gare. J’ai exploré les
quais, l’espace pour les voyageurs et les guichets dans l’espace, les distributeurs automatiques, et toutes les choses que j’ai pu
explorer à ce moment. Toutefois, je n’étais pas
surpris par ma curiosité avec la gare.
Je viens
de New York, une ville qui compte lourdement sur les transports publics. Quand
j’étais petit, j’étais vraiment fasciné par le
métro. Ma famille et moi habitions dans l’arrondissement de Queens, et la plus
proche station de métro était seulement à deux blocs de là.
J’étais fasciné par le train chaque fois que nous marchions sous la voie ferrée surélevée,
et je montrais le
train et disait, « Train !
Train ! » Aussi, je fessais un signe
de la main alors que le train passait, et c’est à cette occasion que ma mère peut remarquait que le conducteur me
klaxonnait. Bien que je n’ai plus la même
obsession que quand j’étais petit, les trains et
les transports publics me fascinent encore. C’est difficile à décrire, mais ils ont les aspects qui me permettent d’observer pour longtemps. Quand je suis tombé sur la
Gare Routière, j’ai su que j’avais trouvé mon
endroit pour mon projet.
Originalement,
j’ai voulu simplement observer les caractéristiques de la gare et toutes les choses qui se passent là. J’ai noté tout
qui se passe – les passagères qui s’attendent aux
quais, les buses qui arrivent et partent, le rythme dans la gare, etc.
Toutefois, j’ai réalisé l’objectivité de mes observations, et ce ne sont pas exactement de
vraies observations. Quand nous avons commencé à
étudier l’espace, ma première réalisation a été que l’espace et la connaissance
de l’espace comptent lourdement sur
l’interprétation, l’expérience, et le point de vue de la personne à ce moment. L’espace est
très malléable, et il faut reconnaître toutes les perspectives de ces espaces.
Après être arrivé à cette conclusion, j’ai
changé mon attention sur
mon expérience, mon interprétation, et ma
connaissance de la gare. J’ai profité de mes vacances parce que j’ai pris les bus pour aller aux villes que j’ai visité. Donc, la première partie de mon projet se concentre sur mon expérience propre de la Gare Routière.
La
première partie du projet se concentre sur mon voyage à Paris et mon expérience quand je
cherchais mon quai. Ce n’était pas une expérience stressante
pour moi, mais j’ai eu les moments où j’ai été inquiet de certaines choses. Toutefois, mon expérience à ce
moment a été différente de la première fois quand
j’ai découvert la gare. J’ai remarqué certaines choses que je n’aurais pas remarquées la première fois.
Pour moi, cette expérience a été une grande révélation. Comme le petit enfant
que j’étais il y a longtemps, j’ai découvert un nouvel espace qui me fascine beaucoup. Mon
interprétation et mon expérience avec cet espace
me montrent l’importance de nos propres perspectives. Alors que nous interprétons
l’espace immédiatement qui nous encercle, nous gagnons une
meilleure connaissance de nos espaces propres.
PROPOSITION DE TORI:
Tori, Analyse :
Pour
ce projet, j’ai voulu me centraliser sur les
petites choses. Alors, j’ai choisi de prendre des photos en gros plan. Puis, j’ai voulu décrire le
contexte autour des photos. Parce que l’idée était la concentration sur les petites
choses, j’ai décidé d’aller dans les rues que je
connaissais et de trouver les choses que
je n’avais pas observée
avant. Alors, pendant ma promenade vers
l’université, j’ai pris le temps d’observer les rues et les petites choses. Il y avait
des détails que j’ai choisi de souligner malgré
le fait que j’ai remarqué avant, parce qu’il me semble qu’il y avait des choses souvent manquées.
Par exemple, le magasin « Le Petit Bateau » a les petits bateaux sur le mur au coin.
Une
chose plus difficile pour moi était de me
souvenir de chercher les choses différentes. Je
suis souvent concernée par
« la destination ». Je sais que quelquefois c’est important, même
nécessaire d’apprécier « le voyage ».
J’ai choisi un projet qui rend cela nécessaire
parce que je sais que c’est une bonne chose à
faire quelquefois. Je crois que la concentration
sur les petites choses, les détails, aide l’exploration de l’espace, mais aussi
la connaissance avec l’espace.
J’ai
décidé pour les descriptions d’être très
minimale. Aussi, j’ai voulu faire des phrases
plus longues pour la perspective plus grande. C’était difficile aussi,
particulièrement parce que ma compétence en français est moins qu’idéale
pour une manipulation si précise. Je crois que la réflexion du sujet dans la forme de
la langue est très importante.
Ce
projet était une bonne idée pour moi, parce que je trouve que j’observe plus de choses
autour moi. Avant, je croyais que je
connais les rues parce que je savais les rues. J’ai découvert que ce n’était
pas du tout le cas. Alors maintenant, je sais
que probablement, je ne connaitrai pas les rues même quand je partirais d’Aix.
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles je suis
contente que j’observe plus maintenant. Une raison est qu’il y a plus des
choses que je peux montrer à ma tante quand elle sera
ici.