mardi 17 février 2015

UNE CONFÉRENCE SUR "La Représentation de l'Islam dans la presse européenne" par Aboubakr Jamai

Nous avons assisté à une conférence en français sur "La Représentation de l'Islam dans la presse européenne" donnée par l'homme de presse, banquier et professeur  marocain Aboubakr Jamai. C'est l'occasion d'entendre une parole complexe sur un problème de société particulièrement sensible après les événements récents survenus en France (puis au Danemark) et toutes les réactions qu'ils ont entraînées. Aboubakr questionne notamment la distorsion entre la perception d'un danger lié à ce que les gens appellent "l'Islam" et les différenst types de réalités applicables au mot lui-même. 

Notre professeur présente le conférencier au public





La presse assure très souvent le rôle d'une caisse de résonance pour les stéréotypes et les peurs... La seule lecture des Unes de magazines en atteste.

Il s'y joue des phénomènes d'essentialisation et de réduction très dangereux pour la paix sociale.


UN CHOCOLAT CHAUD ET UNE PÂTISSERIE À "THÉ-MANDARINE"

Pour nous récompenser de tous nos efforts en classe et pour passer un moment ensemble et nous connaître un peu mieux, notre professeur nous a offert un chocolat chaud et une pâtisserie dans un petit endroit charmant sur la Place de l'Hôtel de Ville à Aix... Un petit nid caché au premier étage d'une boutique qui est aussi un restaurant...








Pour un moment le restaurant est juste pour nous !!


"ESPÈCES D'ESPACES" DE GEORGES PEREC

Etudier certains passages du livre "Espèces d'Espaces" nous permet de réfléchir aux multiples dimensions qui déterminent nos relations avec les espaces. C'est une approche à la fois assez abstraite, conceptuelle : le livre nous donne à réfléchir...mais en même temps déterminée par les expériences concrètes. Nous voulons apprendre à regarder et donc découvrir les espaces de notre vie quotidienne et, bien sûr, particulièrement, la ville d'Aix-en-Provence.

Nous écrivons une première synthèse de nos réflexions sur le livre :



Clélie Feuga
FRE402
Bilan sur Espèces d’espaces
Espèce de nigaud! Espèce de zouave! Espèce de cornichonne! Tout cela je l’avais déjà entendu (et habituellement de la bouche de mon père). Cependant, ‘espèces d’espaces’… Je ne l’avais pas encore entendu. Mais, au bout d’un petit moment, (et surtout grâce aux discussions en classe), je remarque le ‘s,’ qui enlève la connotation d’insulte, mais suggère plutôt la notion de science, d’étude des ‘espèces’, d’observation calculée d’un concept pourtant très flou : l’espace. Ce titre présage parfaitement le contenu du livre, l’observation d’un concept ambig, sans définition concrète, en utilisant une approche multidimensionnelle.
D’une manière très simple, Georges Perec nous encourage à « chasser toute idée préconçue », [sans a] « cesser de penser en termes tout préparés » (Perec, 122). Il démonte nos idées fixes (mais bon, ‘faut pas l’dire à Tintin) pour que l’on puisse voir ce qui est sous nos yeux avec la même clarté d’esprit qui nous a échappé depuis l’enfance.
Ce regard est celui qu’on retrouve en voyageant, quand on se trouve face à des choses inconnues. Perec veut qu’on remarque ce que les étrangers remarqueraient : « Sait-on voir ce qui est notable ? […] Rien ne nous frappe. Nous ne savons pas voir » (Perec, 100). Justement, ce n’est pas rare qu’un touriste puisse mieux décrire le Palais de Justice (qu’il n’a vu qu’une fois) qu’un Parisien qui passe devant chaque jour en route pour le travail. En lisant le chapitre « La rue », j’ai l’impression qu’il décrit tous les concepts construits d’un langage très simple, comme pour un français qui a vécu toute sa vie dans une société extrêmement différente. Mais quand même, il n’arrive pas à se séparer complètement de ses lunettes européennes : à la page 101, il nous décrit les [pas des] plaques des voitures sans noter la forme de la plaque, quelque chose qui nous frappe, en tant qu’américains. Pour vraiment tout voir il faut enlever toutes  interprétations, traductions, et simplifications.
Quand on explore un nouveau pays, ce qu’on remarque ce sont les différences. Tout ce qui est familier, on le perçoit à travers des lunettes teintées par notre culture d’origine [au lieu de ‘avec de lunettes culturés’] qui semblent nous rendre myopes. Tout ce qui est inconnu on le perçoit avec nos yeux d’enfants, nos yeux pas encore abîmés par [pas ‘avec’] l’âge.
Il contredit ce que la société nous a appris, et pourtant, il n’arrive pas à échapper à cette formation culturelle. Il nous propose d’apprendre  « à épuiser le sujet » et à « ne pas dire, ne pas écrire ’etc.’ » (Perec, 101). Malgré cela, je retrouve de temps en temps ces trois lettres imprimées à la fin de ces observations (voir, par exemple, la page 123). Étant façonné dès notre naissance, il est quelquefois difficile de trier ce qui est inné en nous et ce qui est inculqué. Tout de même, ce livre est considérablement avancé pour avoir été conçu [sans e] dans les années 70. Justement, ma seule critique du chapitre « La Page » est qu’il n’est pas allé assez loin avec l’idée. Il aurait pu avoir omis les numéros de page, ou inscrit cette énumération d’une manière différente ou dans un lieu inhabituel [sans le]. De plus, j’aurais [car conditionnel] adoré voir une page de matière différente, d’une taille trop grande vis-à-vis du [au] livre, ou même coupée. Il ne change jamais la police de caractères, ni la couleur ; j’aurai aimé voir de l’écriture organique, même peut-être une tache de café (surtout dans le Brouillon de Lettre, p. 106). Mais c’est plutôt la faute aux possibilités limitées de l’imprimerie de l’époque que celle de l’auteur. Et voilà tout ce que j’ai la place d’écrire !



Colton Swindler
Séminaire d’Honores
12.02.15

            Après que j’ai commencé de lire le livre, « Espèces d’Espaces » de George Perec, j’ai réalisé assez vite qu’il serait nécessaire que j’ouvre ma tête et développe la façon dans laquelle je pense. Perec pose des questions, partout de son livre, des choses assez fondamentales mais profondes aussi. Je crois que le but de Perec avec ce livre est de changer l’angle ou la perspective que nous utilisons chaque jour de voir les choses banales.
            Je peux commencer avec le titre. Qu’est-ce que Perec veut que nous pensions du titre ? À mon avis, deux sens du titre existent. Le premier, et peut-être le plus simple, est la définition scientifique. « Espèces », comme avec les animaux, veut dire même que « type ». C’est vrai, qu’il existe des types diffèrent d’espaces, et le livre parle de chacun individuellement. Mais c’est possible que plus intéressant est l’autre possibilité. La langue courante française utilise la phrase « espèce de » comme une description de quelqu’un. On peut entendre, « Regardez cette espèce d’idiot » pendant qu’on marche en ville. Cette phrase renforce et augmente les sentiments du mot associé. Alors c’est possible que Perec utilise ce titre attrayant et ludique signifier l’ambiguïté dedans chaque chapitre de son livre.
            J’aimais beaucoup les chapitres « La page » et « La rue ». Ces deux chapitres sont bien écrits et on voit les sens multidimensionnels des deux espaces. La page est quelque chose qui est assez simple, mais on ne pense pas à toute des possibilités. Perec nous montre qu’on peut écrire « de haut en bas », ou « de gauche à droite ». Perec parle aussi de l’importance du papier. Il dit, « presque tout, un moment ou à un autre, passe par une feuille de papier… ». Avec cette phrase, Perec nous indique l’importance d’une chose élémentaire. Quand on écrit, il existe une norme, une manière utiliser par la plupart des gens. Cependant, Perec prouve que tout a un sens plus profond.
            On voit une rue chaque jour. Une rue, comme une page, est partout. Perec utilise les fonctions cérébrales décrire une rue. Il commence avec une méthode intellectuelle. Il explique la rue avec la science et la construction physique. Après, il parle des aveugles, qui évidemment ne voient pas la construction physique. Perec raconte une histoire, il dit, « la femme effleurait de l’extrémité de sa canne tous les obstacles verticaux qui se dressaient le long du trottoir… ». Perec, dans tout le chapitre, nous enseigne plusieurs façons de voir une chose qui ne change pas physiquement. Nous utilisons les étapes inhabituelles arriver à la même conclusion. Perec utilise les travaux pratiques, les observations personnelles, et une méthode émotionnelle comme les autres façons dont on peut comprendre une rue. Ce livre nous fait penser abstraitement des choses qu’on voit chaque jour.



Danelis Padrón
Prof. Cros
FRE/LIT/ART 413
11 Fevrier 2015
Première Réflexion sur Espèces d’Espaces
Je vais commencer ma réflexion en donnant le fait le plus évident- Espèces d’Espaces est une pièce de litrature complètement abstraite et un peu difficile à comprendre. Malgré son ambiguïté, qui en vérité je pense est plus concrète qu’on pense, on peut apprendre des leçons de vie grâce au livre.
La première leçon que j’ai apprise du livre est la nécessité d’avoir des informations plus directes et plus carrées. Je pensais avant que j’étais plus ouverte aux différentes façons de voir la vie et ouverte aux manières impopulaires de faire des choses. Quand nous avons commencé le livre avec le chapitre “La Page”, je me suis sentie très à l’aise et ouverte. J’ai assimilé toutes les idées que l’auteur, George Perec, veut transmettre. Mais quand nous sommes arrivés à la “Carte de l’Océan” j’ai été tellement frustrée. J’ai été frustrée parce que pendant les réflexions en groupe sur l’image je ne pouvais pas trouver d’idées ou l’importance de cette image. J’avais la tête bloquée en train de penser à des choses carrées, ou plus réaliste, comme, “C’est seulement un carré que quelqu’un a dessiné avec des lignes noires. Comment peut-il être l’océan? Je ne comprends pas comment on doit voir un océan dans une image complètement blanche??? Est-il fou cet auteur?” Honnêtement, c’était ma pensée. Ce n’était que quand quelqu’un a dit dans mon groupe qu’elle avait aimé cette image parce que l’auteur a laissé l’espace au lecteur de créer sa propre image de l’océan que j’ai commencé apprécier l’image. Elle avait raison de dire que tout le monde a sa perception différente de la mer. Il est tellement vaste qu’on ne peut pas le décrire conctement. Maintenant quand je réfléchis, je me rends compte que chaque personne dans le monde a une image différente dans sa tête de l’océan.
Comme j’ai grandi à Miami, j’ai une image très pittoresque de la mer. J’imagine l’eau assez bleue, assez claire, les gens en train de jouer avec un ballon de plage avec de la musique, tout le monde avec ses parasols, ou quelques gens en train de bronzer, et surtout beaucoup de gratte-ciels autour. Quand j’ai déménagé en Californie, mon image a changé. J’ai plutôt une image de la mer qui ressemble à la ville de Santa Cruz- les maisons au bord de la mer entourées par le brouillard, les gens avec des costumes de surf en train de faire du surfing, l’eau très froide, et la promenade à côté de la mer. Comme moi, aussi les gens qui ont grandi à des endroits différents dans le monde ont une vision différente de la mer. Chacun a son image différente, qui est personnelle et familière, basée sur ses expériences intimes avec la mer. Peut-être pour quelqu’un la mer est très calmante, mais pour une autre personne, qui a eu de mauvaises expériences avec la mer, quand il pense à l’océan, ça lui donne la chair de poule.
L’un dans l’autre, j’ai appris que j’ai mes propres perceptions des choses basées sur mes expériences personnelles, mais ça ne veut pas dire que c’est la seule façon de voir le monde. Le monde est plus complexe que seulement ma propre perspective sur lui. Ça veut dire que l’idée d’être un grain de sable sur la plage ne s’applique pas qu’aux personnes physiquement, mais aussi aux idées, pensées, et perspectives. Chacun a une vision différente du monde, qui est affectée par ses expériences et aussi par différents filtres (la culture, par exemple, comme nous avons beaucoup parlé). C’est ça qui rend le monde intéressant, que tout le monde voit la même situation d’une une façon différente; quelques façons vont se ressembler, mais il y a de petites modifications dans chaque façon. La beauté vient de toutes les idées différentes ensembles.


Joshua Binag
Le concept d’espace est bien illustré dans Espèces d’espaces de l’auteur français George Perec. Dans sa publication, il guide le lecteur à travers des formes d’espace, tout en montrant leurs influences et leur interconnexion. En lisant le texte, on remarque une chose qui a influencé le point de vue en rapport à l’espace – c’est que l’espace est très difficile, sinon impossible, à définir. Initialement, nous penserions que l’espace est une chose concrète qui a une fonction spécifique, comme les autres aspects dans notre environnement immédiat. Néanmoins, nous devons réaliser que, d’abord, l’espace ne reste jamais le même, et il s’adaptera à l’environnement qu’il se mette. Ensuite, nous devons réaliser qu’il n’est pas simplement une chose mais aussi une expérience.
La réalisation est très importante pour obtenir la meilleure connaissance de l’espace. Perec nous a mené à cette réalisation au début du livre quand il a énuméré les différents types d’espace. Avec une manière qui est intéressante visuellement, il n’a pas juste énuméré les types d’espace mais les actions qui sont associés à la compréhension. Il a commencé simplement, « Espace. Espace libre. Espace clos. Espace forclos. Manque d’espace. » Mais, en progressant, la liste d’espace devenait complexe, listant les espaces comme « Espace euclidien. Espace Aérien. Le piéton de l’espace. Espace sonore. » Nous voyons, à l’instant, un changement dans la connaissance de l’espace quand on liste, « Espace découvert. Découverte de l’espace. » Le changement a montré pas juste la complexité de l’espace, mais, de manière importante, sa raison. La complexité de l’espace montre sa capacité à s’adapter à son environnement, comme l’espace s’est adapté de l’environnement des mathématiques et est devenu l’espace euclidien. Mais, de manière importante, nous devons voir que l’espace n’est pas totalement un côté qui a l’aptitude à s’adapter mais une expérience authentique. Pour comprendre l’espace, il faut savoir qu’un individu doit vivre l’espace pour trouver le vrai but de l’espace dans son environnement respectif.
            Dans la découverte et la compréhension de l’espace est la compréhension que l’espace a la capacité de devenir fluide ou rigide. En dépit du fait que l’espace semblerait malléable, cette malléabilité donnerait l’opportunité de donner la liberté ou le rigidité, mais au même temps l’opportunité pour le deux de coexister. Par exemple, l’espace de la rue, immédiatement, a un sens de rigidité. Perec écrit, « il a été décidé… que l’on mettrait des numéros pair d’un côté et des numéros impairs de l’autre. » La création de cet espace commence avec un sens de rigidité. Toutefois, après le phénomène, il soit aussi le début de la création d’espace fluide. Dans cette rigidité soit la fluidité. Après ce portrait, Perec invite le lecteur à imaginer les évènements dans la rue – les voitures qui conduisent, les cafés qui alignent à la rue, les personnes qui marchent et traversent la rue, etc. Ce phénomène démontre l’harmonie avec les choses qui rendent l’environnement libre et les choses qui rendent l’environnement rigide. L’espace permit aux choses à exister avec la liberté mais, au même temps, fait un sens de rigidité pour établir l’ordre. La coexistence entre le deux est bien résumée quand Perec dit, « Le problème n’est pas tellement de savoir comment on en est arrivé là, mais simplement de reconnaître qu’on en est arrivé là, qu’on en est là… » L’expérience avec l’espace se concentre avec sa formation, pas quand il arrive. L’espace est finalement une expérience qui entraîne le meilleur connaissance de l’environnement et, finalement, le meilleur connaissance de l’espace et ses aptitudes.

Finalement, Perec explore différents aspects du quartier en affrontant encore la réalité linguistique. Il mentionne que, “C’est un bien grand mot” (114), ce qu’il constate en essayant de le définir le quartier. Cette déclaration révèle les contraintes qu’il voit dans le langage, tandis qu’il s’efforce encore de l’utiliser. La lutte constante entre la réalité et la réalité linguistique met en jeu le rôle intrinsèque du langage et comment il renforce notre perception du monde. Notre environnement ne dépend pas forcément pas du langage, mais la façon dans laquelle nous le voyons est complètement reliée à ce rapport. En s’engageant à énumérer cette occurrence naturelle avec les mots, il explique subtilement que notre langage, qui définit le monde, nous définit aussi.            
  


Georgiana Porter
Programme d’Honneurs, Essai
Le 11 février 2015

            L’espace de notre vie est quelque chose qu’on utilise chaque jour. On pense aux espaces différents— où on va pendant le jour, ou où on veut voyager un jour. Ou, peut-être, on pense aux espaces dans la vie privée ou des espaces inconnus. Cependant, on n’essaie pas de définir l’espace. Le livre, Espèces d’espace par Georges Perec essaie de faire cela. Ses pensées ne sont ni directes ni évidentes à la lecture. Au début, il semble qu’il puisse juste créer une procédure étape par étape, pour la définir. Plutôt que faire cela, il utilise des idées et des exemples complexes pour montrer sa propre définition de l’espace. Son style abstrait est très effectif et créatif pour montrer ses idées et ses objectifs aux lecteurs.
            Bien que l’idée de définir l’espace semble être simple, ce n’est pas le cas. Son but dans ce livre est très ambitieux. Il le décrit, «L’objet de ce livre n’est pas exactement le vide, ce serait plutôt ce qu’il y a autour, ou dedans» (12). Il essaie de décrire l’espace avec des choses, comme l’imagerie visuelle. Quand il a construit le chapitre, « la Page », il l’a écrit pas strictement dans les lignes horizontales de la gauche à la droite de la page. Cette image, avec quelques autres comme cela ont montré son but ambitieux. Bien que l’espace soit quelque chose de très familier, c’est aussi quelque chose de plus complexe qu’on pense généralement.
            Donc, l’espace est quelque chose dans la vie quotidienne. On connait l’existence de l’espace, mais son évidence dans nos vies nous empêche d’être quelque chose à quoi on pense. Souvent, on pense aux espaces littéraires, mais on ne pense pas aux espaces avec leurs relations aux autres espaces, ou aux autres époques.  Perec évoque l’idée/ discute de l’idée que pour mieux comprendre l’espace, on doit penser avec des sens différents. Pour organiser, chaque chapitre de son livre a le nom d’un espace physique. Cependant, il décrit quelque chose dans les chapitres qui sont plus que l’espace physique. L’idée de l’espace n’est pas quelque chose d’évident, et donc, il doit utiliser un style d’écriture très abstrait, parce que ses idées ne sont pas évidentes, et on doit vraiment penser.
            Tout au long du livre, ses idées et ses arguments sont là pour que le lecteur les interprète (une phrase plus française). Il y a beaucoup d’opportunités pour interpréter ses arguments des façons différentes. En fait, avant que le livre commence, il y a un dessin d’une carte. La carte est dessinée par Lewis Carroll, et elle s’appelle, Carte de l’Océan. Vraiment, c’est une cadre blanche. Rien n’est là. Il commence son livre avec cela, et on se demande pourquoi.
Quand nous l’avons discuté en classe, tous les étudiants ont eu des idées différentes personne n’avait tort, mais on ne sait pas si quelqu’un a raison. Loin de vouloir dire comment on décrit un espace, il utilise une façon abstraite pour mieux communiquer ses idées. Ce n’est pas direct, et ce n’est pas clair, mais l’espace ne l’est pas non plus. L’espace est quelque chose à quoi on doit penser pour commencer à comprendre. Avec son style, il force le lecteur à penser et voir ses arguments.

Kate Boudreau
Professeur Cros
Français 411
12 février 2015

Dans son livre Espèces despaces, Georges Perec parle des nuances de lespace et comment il peut avoir plusieurs niveaux. Il présente au début du livre Figure 1, Carte de locéan, qui exemplifie la nature du livre. Il lutilise  pour illustrer le fait que chaque personne peut avoir une vision différente dun espace, et que cet espace changera. Ensuite il parle des changements de cet espace, et comment il devient inéluctable.
            Tout le monde appréhende les espaces différemment. On utilise chaque sens et lespace nest jamais ce quil est pour quelquun dautre. Par exemple, la Figure 1 est une boite noire qui est vide à lintérieur, mais chaque personne qui la voit a une perception différente. Quelques gens veulent la remplir, quelques gens veulent la colorier, et mêmes dautres limaginent de dautres manières. Cette boite nest quun petit exemple dun espace mais elle suscite plusieurs expériences diverses.
            Perec discute aussi dautres sens distincts, le temps et la mémoire en particulier. A propos du temps il dit, « Bien noter que la ville na pas toujours été ce quelle était » (p. 120). Cela veut dire que le temps change lespace de manières inéluctables. Quand on revient à un espace très important, il a changé. En même temps, les souvenirs transforment un espace aussi bien que le temps. Si on pense à un événement du passé, lespace dans lequel cet événement sest passé devient plus important, plus sentimental. Le temps change tout, mêmes les sentiments associés à un souvenir. Il change aussi la perception de la Figure 1 au début du livre, parce quaprès quelque temps, on voit quelque chose de différent. Ce nest plus une boite, mais une carte comme dans la description, ou un plus grand vide avec un plus grand message.
            Voici comment les idées de Perec se développent et  deviennent plus significatives. Après un certain temps, la boite de la Figure 1 représente un plus grand message pour lhumanité. Il dit, « Il ny a rien dinhumain dans une ville, sinon notre propre humanité » (p. 122). Lexpérience humaine est différente pour chacun de nous mais elle reste important à étudier. Chaque personne est comme une espèce en elle-même, diverse et compliquée dans ses comportements et ses pensées, et la perception dun espace peut simplement montrer ce fait.. Donc la discussion entre les gens est vraiment précieuse pour comprendre la vie et les dimensions de la vie, de lespace. Et voici on revient à lidée originale de Perec, que nous sommes chacun une espèce qui perçoit différemment lespace.


Kelly Killoran
Pr. Cros
Espèces despaces


Ce que veut dire espace pour vous?[1] 
            Les premiers chapitres du livre questionnent lampleur de lidée despace tandis quils la relient aux significations que nous avons déjà créé. Le sens dun mot comme espace dépend du cadre dans lequel on lutilise. Sur les deux premières pages, Perec inclut les représentations visuelles du mot en connectant le sens imaginatif et le sens linguistique. Je ne crois pas que nous puissions mesurer lune ou lautre manière de voir lespace comme la plus abstraite. Le dessin de Lewis Carroll, la carte de locéan, pourrait être interprétée par laction que les lecteurs ont envie de faire (Figure 1). La simplicité dun carré nous dit que lenvie de dessiner locéan, imaginer une carte géographique, changer sa position, ou demander plus dinformation est une grande partie de la formation et la reconnaissance de notre propre expérience. La deuxième page du chapitre est une interprétation linguistique de Perec du mot espaces et lidée que nous nous identifions avec les sens spécifiques de chaque phrase. Bien que la colonne répète le même mot le sens change et ce changement crée un cadre différent. Chaque manifestation imaginaire du cadre ou du contexte dépend de nos expériences culturelles, nos envies, nos sentiments, et dautres concepts intrinsèques à nous. Dans le chapitre La Page, Georges Perec conteste lidée quon doit remplir lespace blanc pour le qualifier dans un sens littéraire. Je crois quil voudrait que nous restions dans le processus  de trouver le sens fondamental de lespace. Perec nous montre les manières dans lesquelles il a rempli lespace de la page qui défient la normalité d’écrire. Le premier point de vue fait le lien entre les sens linguistiques et visuels dans les paroles horizontale... de gauche, à droite, de haut, en bas, parce quelles sont écrites dune façon qui reflète leurs significations individuelles (p 21-22). On peut observer cette idée dans le troisième point de vue aussi avec linterprétation d’écrire nimporte-où sur la page. Comme les lecteurs, nous pensons dune manière plus active quand ce que lauteur dit questionne ou défie la structure habituelle dun roman. La deuxième partie du chapitre décrit les dimensions de la page en reliant le sens littéraire et le sens littéral. Perec compare la page dun roman avec une feuille de papier dont la signification au sujet de lespace est venue des origines, dans les bois (p 23). Ce qui semble comme l'élément le plus basique du livre sert comme la visualisation dun espace concentré. Dans les chapitres suivants, Georges Perec relie notre concept despace à nos interprétations du monde autour de nous. Le chapitre La rue est divisé en cinq parties qui représentent la perception littérale, pragmatique, créative, quotidienne, et poétique. La première partie décrit les immeubles qui sont alignés pour former les petites rues dune ville (p 93). Cest une marque de la culture. La géographie de lEurope se distingue de celle des Etats-Unis, et la dimension et la construction des rues sont des éléments qui ajoutent au sens visuel de l'interprétation littérale de la formation des petits coins dune ville. La perspective qui m'intéresse le plus est lexpression poétique dans la quatrième partie du chapitre. La rue prend une signification diverse pour la personne qui écrit la lettre à son amour (p 106-108). La lettre nous donne un sens de mystère alors quelle relie lhumanité et lidée de lespace. Lespace ne peut pas exister sans lhumanité pour le définir. En général, lespace manquerait dune grande signification sans une différentiation linguistique qui est créée par lexpérience humaine. Limportance sur lespace, que nous appelons par la rue, est définie par le cadre du lecteur. Aussi la troisième partie, Travaux Pratiques, qui veut exprimer une idée concrète inclut une expression de lhumanité dans la scène. Elle décrit le rythme du passage des voitures, la beauté des femmes, le mouvement du marché, etc. pour former lillustration dune vie avec raison (p 101- 102). Les caractéristiques des rues, notamment les types de magasins (boulangeries, boutique, etc.), produisent lidée de linfluence de lhumanité sur un espace. La discussion[2]  de la conjonction des éléments despace, comme les rues et les quartiers, pour former un espace qui représente une culture se manifeste dans le chapitre La ville. Perec traite du côté pratique dans la quatrième partie avec l'interprétation géographique de Paris (p 123). Bien que ce discours soit sa propre perspective sur la ville des lumières, il écrit comme sil décrivait une carte. Linclusion insertion de la proximité dautres villes et de montagnes, son expérience avec les transports, et son interaction avec l'incapacité d’éviter linfluence humaine montre un mélange entre le pragmatique et les émotions. Tout au long des chapitres, Perec nous donne lidée de définir les espèces despaces par leurs ampleurs ou leurs coins familiers. Peu importe quelle est  la signification avec laquelle nous nous identifions, lespace ne pourrait pas exister sans linfluence et la définition humaine. Sans une interprétation humaine, chaque espèce dun espace pourrait être définie par des options infinies.




Kelsey Patton
French Honors Program
Premier Bilan du livre Espèces despaces
 

Ce livre de Georges Perec remet en question notre point de vue, notre perspective de lespace. Certains espaces nous semblent ordinairesles rues, les cités, les pièces, etcetera. Mais Perec veut que nous pensions aux autres possibilités. Il y a lespace de nos esprits, qui, dune manière ou dune autre, imaginent des espaces abstraits et des espaces de nos mémoires quand nous sommes dans un autre espace concret. Un espace peut être la combinaison de deux espaces qui sunissent. Un espace contient normalement plusieurs espaces différents.
           
Par exemple, lauteur écrit un poème dans un café qui se lit, « je pense à toi, tu marches dans ta rue, cest lhiver… ». Lauteur est dans lespace dun café et en même temps il peut penser à une autre image, une autre personne qui nest pas dans le café, une autre saison, une autre rue.
           
Perec joue avec lespace au début du livre en parlant à propos du fait que lespace commence avec des mots, avec la page vide. Cest vraiment intéressant parce que cela veut dire quil y a beaucoup de puissance dans un stylo qui écrit. Lespace contient des frontières qui sont dessinées par un auteur. La marge est définie par les mots sur une page. Une peinture est définie par lencadrement dans lequel elle se trouve.
           
Jaime la façon dont Perec parle au sujet du moyen que nous utilisons pour découvrir un espace. Il y a cinq sens et tout le monde na pas chaque sens. Perec décrit comment deux aveugles font une promenade dans la rue. Ils nont pas de vue et ils doivent toucher la terre avec « de longues cannes extrêmement flexibles ». Ils remarquent tous les obstacles. Quelquun qui na pas sa vue va décrire un espace dune autre manière par rapport à quelquun qui a sa vue.
           
Les choses qui viennent à lesprit dépendent de la ville dans laquelle nous grandissons et beaucoup dautres choses aussi. Mon idée dune rue, dune chambre, dun lit est différente dune personne qui a grandi dans une autre ville ou un autre pays. Perec me met au défi de penser à lespace en prenant compte de beaucoup d’éléments.



Libby Thompson
FHP Séminaire - Cros
Réflexion : Espèces d’Espaces
2015-02-10

C’est très intéressant pour moi que le livre « Espèces d’Espaces » de Perec fonctionne comme un livre d’instruction pour les écrivains. J’étudie l’écriture créative pour ma spécialisation, donc je suis toujours intéressée par les livres comme celui-ci et je pense qu’il va être très utile pour moi. J’ai lu plusieurs livres d’écriture en anglais, mais jamais en français. Le fait que c’est une perspective différente et une façon différente d’exprimer les choses simplement parce que c’est une langue différente est belle en elle-même tout seul. Les mots sont si puissants eux-mêmes, et le livre est une preuve forte de ce fait.
            Un des grands sujets du livre est la perspective, ce qui est une chose de grande importance dans mes cours d’écriture créative aux Etats-Unis aussi. Ce n’est pas important ce dont on écrit ou ce qu’on voit, ce qui est important c’est comment on parle de ces choses, et le point de vue est vraiment la chose la plus importante. Toutes les choses ont des détails macro et micro, et les deux sont importants à comprendre. Chaque détail est important à noter, puis on peut décider quels détails doivent être dans le travail d’écriture.
            La question de définition est aussi très intéressante. Dans le chapitre « La Ville » Perec propose: « S’intéresser à ce qui sépare la ville de ce qui n’est pas la ville. Regarder ce qui se passe quand la ville s’arrête. » Le début de ce chapitre pose des questions comme, « qu’est-ce que la ville et qu’est-ce que n’est pas la ville » (119) ? Comment peut-on déterminer si quelque chose doit être inclus ? La ville termine où ? Et pourquoi ? En plus, la carte de l’océan de Lewis Carroll est en même temps une représentation des limites de l’espace de la page, mais aussi une représentation de la puissance de la langue, des mots, de l’imagination. L’espace est une chose construite, et en disant, « ceci est une carte de l’océan, » on peut le faire un fait.
            J’aime les sections de « Méthode » ou « Exercices, » et les suggestions pour aider dans le processus d’écriture. « Cesser de penser en termes tout préparés, oublier ce qu’ont dit les urbanistes et les sociologues » (122). Nous avons plusieurs notions préconçues qui ne nous aident pas vraiment à comprendre le monde. Pour l’expérience de la vie, pour comprendre les émotions, et pour bien écrire, on doit lâcher des choses stéréotypées, superficielles, et aveuglantes. Ce n’est pas facile à faire, mais c’est mon but pendant ce semestre et dans mes entreprises futures d’écriture.



Marisa Heule
Prof Muriel Cros
Honors Seminar
11/02/15
Réflexion sur Espèces d’Espaces

            Ecrit en 1974, « Espèces d’espaces » de Georges Perec m’a déjà enseigné beaucoup sur l’importance d’être consciente de mon espace, mais en plus que les espaces travaillent ensemble pour faire une appréciation plus profonde. Cela implique que ce n’est pas une mauvaise chose de penser d’un autre espace quand on est dans un autre. Ce concept peut souligner les beautés de notre espace présent par les autres espaces  du passé, présent, et futur. On a dit que «  la comparaison est le voleur de la joie », mais je ne suis pas complètement d’accord.
 Dans le roman de Perec, être attentif de nos environnements c’est aussi  être attentif des environnements qui les ont fait. Par exemple, être conscient de l’histoire d’Aix en Provence et l’espace d’Aix au passé, donne plus de sens à l’Aix dans lequel nous vivons aujourd’hui. Le mélange des deux espaces crée aussi une appréciation plus profonde pour chaque espace.
Il y a exactement la même chose dans les esprits. En anglais, on dit « La distance rend le cœur plus affectueux. » Cette expression montre la vérité que quand on ressent un nouvel espace, on peut vraiment apprécier l’autre. Quand Perec utilise le Brouillon de lettre et dit « Je pense à toi, souvent ». Il imprime cette idée. Il imprime le concept que l’espace ce n’est que le milieu concret mais aussi le lieu où les cœurs et les esprits sont.
Mon troisième point  de comparaison est à propos de la petite histoire des aveugles dans le chapitre  « La Rue ». Ici, Perec démontre encore que le contraste entre deux espaces met en valeur les beautés dans chaque espace. Par l’espace noir des aveugles, ils peuvent apprécier vraiment les émerveillements du monde. Perec a dit « Nous ne savons pas voir » mais quand on reconnait la possibilité d’un espace sans vue, on peut voir la merveille de l’espace  l’on est : un espace avec vue.
A mon avis,  le livre est paradoxal d’une tellement belle manière. Par apprécier les autres espaces, on peut mieux apprécier l’espace actuel. L’idée que tous les espaces sont connectés donne une image magnifique. La vie est plus belle quand on se rend compte que chaque espace, dans le passé, dans l’esprit, et dans une histoire a du sens et de l’importance.




Marjory Ruiz
Professor Cros
FRE 413
12 février 2015


Dans le livre Espèces despaces, Georges Perec décrit différents types d'espaces avec lesquels nous entrons régulièrement en contact comme humains. Le jeu de mots du titre peut représenter l'idée que l'analyse de Perec despaces est fortement influencée par la littérature et les mathématiques ou les sciences. L'avant-propos et les trois des chapitres intitulés La page et La Rue explorent les espaces de façons qui sont en même temps évidentes et tout sauf évidentes.
            Lavant-propos de Espèces despaces permet au lecteur de commencer à comprendre son environnement en établissant le principe de la catégorisation. La première phrase du livre explique le but de l'auteur, il écrit: <<Lobjet de ce livre nest pas exactement le vide, ce serait plutôt ce quil y a autour, ou dedans>> (13). Cette idée reflète l'importance de tout ce qui nous entoure dans notre monde. Par essence, tout type d'espace est ouvert à l'interprétation, de lespace dans un carré imprimé sur une page à l'espace dans lunivers. Une autre chose que Perec nous introduit dans l'avant-propos est l'idée de catégorisation et dordre avec la Chanson enfantine des Deux-Sèvres écrit par Paul Éluard. Avec ce poème court et simple, Perec nous montre que, parfois, la manière dont nous comprenons notre monde est en décrivant une chose en référence à autre chose qui existe déjà. Finalement, Perec dit que Vivre cest passer dun espace à un autre, en essayant le plus possible de ne pas se cogner (16), et nous montre l'importance des espaces.
            Par ailleurs, le chapitre qui sappelle La page, révèle au lecteur quune feuille de papier nest pas seulement une feuille, il représente beaucoup de choses comme des arbres, des livres, la littérature, et la culture. Perec établit son idée de l'existence quand il déclare: <<Avant, il ny avait rien, ou presque rien; après, il ny a pas grand-chose, quelques signes, mais qui suffisent pour quil y ait un haut et un bas, un commencement et une fin, une droite et une gauche, un recto et un verso>> (22). De cette manière, différents types d'espaces peuvent apparemment être crées à partir de rien ou de tout ce qui précède. Le premier espace de la littérature est la page et, la littérature est un espace où un monde peut être crée. Tout au long de ce chapitre, Perec ne parle pas des espaces infinis, sinon des espaces beaucoup plus proches: les villes, les campagnes, les couloirs du métropolitain, un jardin public. Ces exemples font l'espace et sa signification est d'autant plus pertinente et concrète.
            Finalement, le chapitre intitulé  La rue établit un sens de l'ordre dans tous les espaces où nous marchons. Dans ce chapitre, Perec commence par décrire la planification de la rue: <<Les immeubles sont à côté les uns des autres. Ils sont alignés. Il est prévu quils soient alignés, cest une faute grave pour eux quant ils ne sont pas alignéscela veut dire que lon est en droit de les démolir, afin de les reconstruire dans lalignement des autres>> (93).  Cest presque comme si nous pensions que si quelque chose que nous faisons nest pas parfait, nous devons essayer et essayer encore jusqu'à ce qu'il soit aussi parfait que nous pouvons obtenir. Cest l'idée centrale de l'ordre dans notre monde. Dans ce chapitre, Perec parle aussi de point de vue et le fait que si quelqu'un ne peut pas voir, avec ses yeux, cela ne signifie pas qu'il ne peut pas voir. Il décrit ce qu'il voit dans la rue: <<Jai vu deux aveuglesLa femme effleurait de lextrémité de sa canne tous les obstacles verticaux qui se dressaient le long du trottoir et, guidant la canne du jeune homme, les lui faisait toucher également en lui indiquantde quels obstacles il sagissait>> (99). Par conséquent,  le fait parce qu'on ne peut pas voir, ne veut pas dire qu'on ne peut pas percevoir. Et juste parce que l'on peut voir, ne signifie pas que l'on peut percevoir.
            Il y a une question centrale qui vient à l'esprit à la lecture de ce livre; Espèces despaces, quest-ce que cela veut dire? Il y a des types despaces,  en référence de méthodologie scientifique, de catégorisation, et notre environnement. Mais qu'est-ce que cela signifie? À mon avis, cest juste une des nombreuses façons dont nous, les humains, essayons de comprendre et de venir à bout de notre existence.


Natasha Sydor
Réflexion sur les extraits d ¨Espèces despaces¨

La Rue p108 : ¨Je pense à toi. Tu marches dans ta rue, cest lhiver, tu as relevé le col de ton manteau de loup, tu es souriante et lointaine.¨
            Cela me fait penser à un rêve que tout le monde a toujours. On existe dans le présent, mais les pensées sont toujours dans le passé ou le futur. A cause de cela, on peut toujours ajouter de la vie qui est autour delle-même parce que l'expérience est différente pour chaque personne. Par exemple, l'auteur pense à une amoureuse quand il est dans un espace spécifique. Lorsquil pense à elle, une autre personne dans un autre espace peut penser à un fils ou un grand-père, ou bien on peut penser à quelque chose de banal comme le café ou un stylo. Pour moi, quand jhabite à Aix, jessaie de penser à Aix, pas au passé ou  à lavenir, juste au présent. Mais cest difficile, parce que jai beaucoup de choses qui existent dans ma tête, et je suis toujours en train de penser à une histoire ou une personne. Cest important d’être présente, particulièrement dans un espace étranger et nouveau. Dun autre côté, les souvenirs et les mémoires sont attachés à un espace spécifique. Pour lauteur, quand il est dans une rue spécifique, il pense à son amour. Pour moi, quand j’écoute une chanson spécifique, je pense à quelquun aussi.

La Ville p124 : ¨Jaime beaucoup passer dans un endroit que je nai pas vu depuis longtemps.¨
            Cest intéressant de voir un endroit très connu avec des yeux plus ouverts. Jai habité dans une ville pendant 10 ans. Quand je reviens aux Etas Unis, après Aix, je suis sûre que la ville sera différente pour moi. Tous les endroits, toutes les rues, tout. Parce que, depuis longtemps, tout va changer. Tout change quand je suis là aussi, mais le changement est plus apparent après un long départ. La vie change après une grande aventure. Cela me fait penser à Frodo Baggins qui est le personnage principal dune grande œuvre ¨The Lord of the Rings¨. Après son retour, après toutes ses aventures, Frodo se sentait vide. Ses aventures lont changé. Sa maison et sa ville n’étaient pas les mêmes pour lui. Vais-je être vide après ma grande aventure aussi?

Sarah Winstead
Le Séminaire : La Rue et La Ville
Je trouve ce livre vraiment intéressant. Une des raisons, cest parce que le continu est abstrait, et je me sens comme si je trouvais (finalement) un auteur ou une personne en général qui comprend le monde avec un moyen similaire au mien. Je ne veux pas dire que mes pensées ou mon introspection est du même niveau que Georges Perec, mais tout ce que jai voulu dire, cest que je ne me sens pas toute seule dans la complexité de mes pensées. Il y a dautres personnes qui sont similaires, qui pensent dune façon analytique mais aussi un peu poétique.
            Dans le chapitre de « La Rue » jai trouvé certaines choses intéressantes. Lidée principale est que Perec analyse la rue selon dautres perspectives différentes. Perec parle de beaucoup de choses à propos de la rue, mais en général, ses pensées peuvent être catégorisées en deux groupes. La première catégorie, cest quil analyse la rue selon la perspective dune personne qui a lexpérience de la rue. Cela se voit avec le chapitre 2 de « La Rue » où Perec écrit ses commentaires sur les aveugles. Il écrit selon la perspective dune personne qui est en fait dans la rue. La deuxième, cest quil analyse la rue de la perspective cérébrale, ou conceptuellement (et pas dans la rue). Dans cette deuxième perspective, il pense au concept de la rue,  tout ce qui est lié à la rue, et comment la catégoriser. En faisant cela, il fait deux choses. Dabord, il montre que notre moyen dorganiser le monde est à travers le côté des analyses scientifiques et celui des expériences personnelles. En utilisant dautres termes, il montre quun mélange dobjectivité et de subjectivité est nécessaire pour comprendre la réalité ou comment on organise le monde. Lautre chose, cest quil fait le même processus que la chanson des Deux Sèvres. « Dans Paris, il y a une rue ; dans cette rue, il y a une maison ; dans cette maison, il y a un escalier ; dans cet escalier, il y a une chambre ; dans cette chambre, il y a une table []» (17). Comme la chanson, Perec reconstruit comment il organise le monde, en commençant avec une Tabula Rasa. Il encourage ses lecteurs à faire la même chose, et puis il déconstruit son organisation de lidée de la rue, pour comprendre les catégories. «Noter [...]déchiffre un morceau de ville [] déduire [...] essayer de classer les gens []continuer[]ressentir[]jusqu’à ne plus comprendre[] que lon ne sache même plus que ça sappelle une ville, une rue, des immeubles, des trottoirs » (100-105). 
Dans le chapitre de « La Ville » la chose qui mintéresse le plus ; cest que la ville, au final, est quelque chose qui est vraiment humain. Perec pose la question de comment est-ce quon connaît la nature dune ville ? Il était une fois quand les villes n’étaient pas des villes, mais une partie du paysage. Alors, quest-ce quune ville vraiment? Perec nous encourage à avoir une Tabula Rasa, en disant « renonce toutes les idées préconçueson trouve que cest impossible dexpliquer ou justifier la ville. La ville est là [] il ny a rien dinhumain dans une ville, sinon notre propre humanité » (122).  La ville, est en fait quelque chose dhumain parce que nous lavons créé eux. Lorigine, et par conséquent la nature dune ville, vient de nous.  Nous la construisons, ou (et je pense que cela est le point de Perec dans cette dernière partie de la phrase) nous la détruisons. « La Ville », est vraiment une chose que nous définissons, une construction littérale sociale, et cest la raison pour laquelle cest quelque chose duniquement humain.